• "Il y a un risque réel de voir s'établir de manière permanente une Europe à deux vitesses. Les ressources humaines et financières iront vers le centre, laissant la périphérie dans la dépression, sans espoir d'en sortir jamais. Mais le mécontentement monte à la périphérie." (Juin 2012)

    "L’Allemagne doit diriger, ou partir. (...) Puisque la fin de l’euro causerait d’immenses dommages à tous les pays membres, et en particulier à l’Allemagne, l’Allemagne continuera à faire le minimum nécessaire pour faire tenir l’euro. (...) L’Union Européenne qui émergera de ce processus sera diamétralement opposée à l’idée d’une Union Européenne qui était l’incarnation d’une société ouverte. Elle sera un système hiérarchique construit sur base des obligations liées aux dettes plutôt que sur une association volontaire d’égaux. Il y aura deux classes d’état, prêteurs et emprunteurs, et les prêteurs seront à la manœuvre. (...) Le pouvoir impérial peut amener de grands bénéfices, mais il doit être mérité en se préoccupant de ceux qui vivent sous son joug." (Discours de Septembre 2012)

    Georges Soros, financier

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  • "Il apparaît de plus en plus clairement que seul l’acharnement doctrinaire de l’Allemagne porte le poids de la catastrophe européenne. (...) La solution est donc ailleurs qu’à Berlin : à Paris ! Elle suppose de renoncer enfin au mythe catastrophique du « couple franco-allemand » et d’accepter d’entrer en rude confrontation avec l’Allemagne." (Mai 2012)

    "L’Allemagne inquiète – on peut d’ailleurs la comprendre – à l’idée de faire monnaie partagée, cherche obstinément les moyens institutionnels de garder sous (son) contrôle la souveraineté économique de ses partenaires. (...) le mépris du principe fondamental de souveraineté est peut-être la seule vraie constance de la construction européenne – et la cause de son destin scellé (...) La « gauche » se croit en devoir d’un supplément d’âme qui prend ordinairement la forme d’une promesse radieuse, en l’occurrence celle de l’« Europe sociale », illusion répétitivement servie aux populations qui commencent à trouver le temps long et à avoir besoin de quelques douceurs pour patienter dans le calme." (Juin 2012)

    "Le mobile des solidarités internationalistes existe surtout dans les têtes des élites intellectuelles internationalistes. (...) Que Jean-Marc Ayrault se rassure : depuis deux décennies, l’idée d’une solidarité profonde entre le fléau néolibéral et la monnaie unique a fait de grand progrès dans l’esprit public. Opposants au TSCG = partisans de la sortie de cet euro ? Mais tout à fait Jean-Marc !  " (Septembre 2012)


    Frédéric Lordon, CNRS

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     Georges Marchais - 1981

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  • Très bonne émission avec Jacques Delpla, économiste libéral ancien sarkozyste ayant appelé à voter Hollande en 2012, François Lenglet, libéral centriste et parfaitement lucide, très critique de la monnaie unique, et Susan George d'ATTAC.

    Unanimité sur le plateau pour annoncer la faillite des Etats - (il faut savoir passer l'éponge). Lenglet explique parfaitement que les vieux rentiers, les plus de 50 ans, détenteurs de capitaux "au faît de leur emprise sur la société", sont un frein à l'évolution nécessaire : défauts souverains et sortie de l'euro. Bravo Lenglet, un des seuls journalistes osant parler de conflit d'intérêts entre le capital et le travail !

     

    Ce soir ou jamais - 18 septembre 2012

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  • Panorama de la gauche française en 2012


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  • Il est intéressant de noter l'évolution idéologique de "Charlie Hebdo". A l'origine représentant de la gauche libertaire bobo, il suit sous la férule de Philippe Val, comme son lectorat socialiste, la pente du libéralisme. Dans le même temps, du progressisme creux et de l'anti-racisme de posture et d'invective, il opère un tournant "beauf-raciste" anti-musulman.

    Peut-être est-ce la façon pour les bobos de communier avec un peuple qu'ils croient raciste ? Peut-être tout simplement que la génération 68, elle aussi, vieillit. 

    (voir le point de vue de Pascal Boniface ci-dessous)

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  • (mise à jour)

     

    "Le redressement de la compétitivité française passe par de profondes réformes. Il (François Hollande) les a esquissées. A lui de les clarifier et de les mettre en oeuvre. Avec fermeté. N'est pas Schröder qui veut"

    Erik Izraelewicz, directeur du Monde

     

    "Les ministres des finances européens étaient réunis en fin de semaine à Chypre au chevet des pays dits du "Club Med" et de l'Irlande. Et tous se sont réjouis des effets bénéfiques des saignées des derniers trimestres. (...) Aujourd'hui, l'Europe entrevoit la fin de la crise, et le patient français fait grise mine. Il est le seul à n'avoir suivi aucun traitement."

    Arnaud Leparmentier, Le Monde

     

    "Sa tâche [François Hollande] est difficile. Il lui revient de convertir la gauche française à la social-démocratie et de lui faire accepter des réformes qu'en d'autres temps on eût qualifiées de libérales."

    La Tribune

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  • "Il est fort probable que ces soutiens massifs aux banques n'aient servi à rien, puisque la santé financière des ces dernières ne s'est pas assez améliorée depuis 2008. Elles ont dilapidé ces soutiens en continuant à verser des bonus extravagants et des dividendes conséquents.(...)

    "Tant que les Etats (par la politique de leur banque centrale) préfèreront la finance au peuple, nous connaîtrons des crises du type 1929, avec les conséquences désastreuses qui peuvent s'en suivre, comme l'histoire nous les a montrées."

    Jean-Yves Lefevre, Université de Paris Dauphine


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  • Daniel Cohen est président de la fondation Jean-Jaurès, proche du PS. Il est surtout considéré par ses pairs comme "un des meilleurs économistes de france" et montre à chacune de ses interventions qu'il est un formidable pédagogue. De tradition keynésienne, il se lamente sur l'irrationalité de la gouvernance européenne qui semble incapable d'empêcher la répétition à l'identique du scenario mortifère de la crise de 1929, lorsque les pays s'étaient lancés dans une surenchère austéritaire, provoquant la dépression mondiale.

    Le professeur Cohen semble toutefois incapable de tirer les leçons politiques de l'échec - qu'il reconnait - de la construction européenne. Il est condamné à voir se dérouler sous ses yeux cette crise "irrationnelle", fruit des incohérences institutionnelles de la zone euro, de la stratégie impériale de l'Allemagne et des tensions sociales qui remontent à la surface à la faveur de la crise.

    Mon diagnostic pour cet homme est donc que rien ne pourra le tirer de sa dépression longue durée dans laquelle il est enfermé depuis que le bel édifice de l'euro, qu'il a tant adoré, s'est révélé en réalité si fragile.

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