• "La droite, bien souvent, ne cherche plus à comprendre. Elle ignore même ce que peut être le travail de la pensée. (...) La plupart des gens de droite n’ont pas d’idées, mais des convictions." 

    "Ses ennemis ne sont jamais des systèmes ni même véritablement des idées, mais des catégories d’hommes posées comme autant de boucs émissaires."

    "Au lieu de soutenir le mouvement ouvrier et le socialisme naissant, qui représentait une saine réaction contre l’individualisme qu’elle critiquait elle-même, la droite n’a que trop souvent défendu les exploitations humaines les plus affreuses et les inégalités les plus politiquement insupportables."

    Alain De Benoist, intellectuel de droite

     

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  • "[Jean-Luc Mélenchon] ne réalise pas la percée escomptée dans le segment particulièrement symbolique pour lui du vote ouvrier : quatrième de la présidentielle, il l’est aussi chez les ouvriers alors qu’en 1981 Georges Marchais réalisait douze points de plus chez les ouvriers que son score national (28 % contre 16 %), et François Mitterrand n’était que deux points devant lui chez les ouvriers…"

    "Qu’on le regrette ou pas, les questions politiques liées aux valeurs ou à l’identité travaillent la société française, certainement parce que les hommes politiques gardent sur elles une main qu’ils ont perdue en matière économique et sociale. D’une certaine façon, et aussi paradoxal que cela soit, ces thématiques ne sont pas prioritaires pour les ouvriers mais de plus en plus déterminantes dans leur choix."

    Jean-Philippe Huerlin, auteur de Recherche le peuple désespérément

     

    "Entre fin 2010 et début 2011, quelque chose a basculé dans l'opinion et en particulier dans les milieux populaires, et l'effet d'attraction produit par le discours de Marine Le Pen s'explique par un fond commun de représentations structuré par un sentiment général d'"insécurisation". La tension sociale est réelle, la révolte et la colère sont à leur comble parmi les ouvriers et le sentiment d'injustice gagne du terrain parmi la classe moyenne."

    Jérôme Fourquet, IFOP

     

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  • Depuis 1983, la stratégie du Parti Socialiste est celle d'un repositionnement à la fois idéologique : de l'anticapitalisme à l'acceptation de l'économie de marché ( Les étapes de la conversion libérale du Parti Socialiste) - et de sa base électorale : des classes populaires aux classes moyennes diplômées (Le Parti Socialiste, l'eurolibéralisme, et le "bloc bourgeois").

    A travers la désignation de François Hollande par la base électorale socialiste comme candidat, puis sa victoire à l'élection présidentielle, s'est exprimé le désir de rompre avec l'héritage marxiste du "vieux socialisme" et de mettre ainsi fin au hiatus de plus en plus insupportable entre les discours et la pratique gouvernementale. Au fond, tout le monde est soulagé. Certains savourent la victoire de la voie social-libérale, tandis que d'autres, à gauche, se félicite que le masque tombe enfin. 

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  • Part 1 : Bruno Amable, chroniqueur de l'Europe néolibérale

    Part 2 : Le Parti Socialiste, l'eurolibéralisme, et le "bloc bourgeois"

     

     

    "En France, le Parti socialiste a persévéré dans sa tentative de faire émerger un nouveau bloc social, sans les classes populaires.(...)

    Et le projet de constitution d’un « bloc bourgeois » s’appuie précisément, en France, sur le clivage politique portant sur l’intégration européenne pour redéfinir le paysage politique traditionnel."

    Bruno Amable, Professeur d'économie à la Sorbonne

     

     

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