• Un spectre hante l'Europe: le spectre du populisme. Toutes les puissances de la vieille Europe se sont unies en une Sainte Alliance pour traquer ce spectre: le Président Junker et le banquier Draghi, Merkel et Schauble, les socialistes de France et les marchés financiers européens.
     

     

    La zone euro s’inquiète des choix du futur gouvernement grec - Le Monde

    La Commission européenne, qui a quasi ouvertement soutenu le candidat conservateur à la présidence grecque, redoute que l’arrivée au pouvoir du parti de la gauche radicale Syriza, suite aux futures législatives, ne remette en cause son scénario « optimiste » pour la Grèce.

    Les Européens craignent que Syriza ne remette en cause la discipline budgétaire imposée au pays par la fameuse « troïka » des créanciers (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), qui a porté le chômage à plus de 25 % de la population active, mais qui, estiment-ils, commence justement à porter ses fruits. De fait, en 2015, la Grèce pourrait dégager un excédent budgétaire, et voir sa croissance approcher les 3 %.

    « Un support large des électeurs et des leaders politiques grecs pour des réformes en faveur de la croissance sera essentiel pour prospérer à nouveau au sein de la zone euro », a déclaré, lundi 29 décembre, le commissaire européen à l’économie, Pierre Moscovici. Wolfgang Schäuble, ministre des finances allemand, s’est fait plus menaçant : « De nouvelles élections ne changeront pas les accords que nous avons conclus avec le gouvernement grec », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il n’y avait « pas d’alternative » aux réformes.(...)

    Les Grecs doivent accomplir un « dernier effort », selon les autorités européennes, qui sont en train de finaliser la négociation du projet de budget 2015 du pays avec le gouvernement d’Antonis Samaras.

    Source  : Lemonde.fr


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