• Honte aux communistes parisiens ! , Par le M'PEP

    "Ce double langage du PCF est répugnant qui, nationalement, fait de nombreuses déclarations contre l’austérité, et qui dans certaines villes comme Paris, Nantes, Toulouse s’allie avec ceux qui organisent l’austérité. Quelle politique politicienne ! Quel beau cadeau fait au Front national !"

    "Les communistes parisiens, pour quelques places, ont été littéralement achetés par le PS."

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    HONTE AUX COMMUNISTES PARISIENS !

    Chronique de Jacques Nikonoff du 20 octobre 2013.

    Les adhérents au PCF à Paris, avec le soutien de la direction nationale de leur parti, ont voté à 57% pour présenter une liste commune dans la capitale avec le Parti socialiste. Honte à eux ! Ces communistes vont faire alliance avec le gang de Solferino. Ils vont faire liste commune avec les socialistes qui votent l’austérité, ne font rien contre le chômage, cassent les retraites et la Sécurité sociale, préparent l’Acte III de la décentralisation qui va affaiblir les libertés communales, négocient le Pacte transatlantique pour l’investissement et le commerce qui va accélérer le libre-échange, jettent de l’huile sur le feu en Syrie…

    Ce double langage du PCF est répugnant qui, nationalement, fait de nombreuses déclarations contre l’austérité, et qui dans certaines villes comme Paris, Nantes, Toulouse s’allie avec ceux qui organisent l’austérité. Quelle politique politicienne ! Quel beau cadeau fait au Front national !

    L’enjeu des élections municipales est de sanctionner le gouvernement PS-EELV qui mène une inacceptable politique d’austérité. Cet enjeu est national, il n’est pas simplement local. Le projet d’Acte III de la décentralisation, présenté par le gouvernement, vise à affaiblir la démocratie communale et à éliminer l’échelon départemental, au profit de « métropoles » et de régions conçues dans le seul but de favoriser l’ « attractivité » des territoires, placées ainsi en concurrence les unes contre les autres. Du coup, l’échelon national sera marginalisé, c’est la stratégie de la Commission européenne avec les euro-régions qui modèlera les territoires et diluera encore un peu plus la souveraineté populaire. Il serait alors parfaitement hypocrite de prétendre que seuls les enjeux locaux devront être mis en avant lors de ces élections municipales. Car si les objectifs de la politique gouvernementale et européenne deviennent réalité, on ne pourra plus se poser la question des enjeux locaux tout simplement parce que le « local » n’aura plus aucune marge de manœuvre.

    Les misérables arguments invoqués par la direction du PCF à Paris tiennent au fait qu’ils auraient obtenu 13 postes de conseillers de Paris (contre 8 aujourd’hui) et 32 postes de conseillers d’arrondissement. En outre, les socialistes ont promis 30% de logements sociaux à horizon de 2030, une taxe sur les résidences secondaires, des embauches nettes de personnel titulaire, la non-remise en cause du service public dans les arrondissements qui fonctionnent en régie pour la collecte des déchets. Des miettes…

    Les communistes parisiens, pour quelques places, ont été littéralement achetés par le PS.

    Il faut, par conséquent, appeller à voter contre la liste PS – PCF – EELV, majoritairement composée de candidats PS et EELV. Dans le même mouvement, il faut aussi appeller à voter contre les listes UMP, UDI et MoDem qui ont mené la même politique d’austérité lorsqu’ils étaient dans la majorité de Nicolas Sarkozy quand ce dernier était président de la République, et qui proposent aujourd’hui de passer à l’hyper-austérité s’ils reviennent au pouvoir. Il faut appeller également à voter contre les listes du FN qui dénonce l’austérité dans les mots, uniquement pour attraper des voix dans la plus pure tradition politicienne et électoraliste, alors que son programme, s’il était appliqué, enfoncerait la France encore un peu plus dans la crise

    Au 2e tour, en cas de présence du FN, il faut refuser le front républicain et appeller à l’abstention. Il n’est en effet pas possible de choisir entre la peste et le choléra. Devant ce dilemme, le bon choix doit être celui de la délégitimation de l’élection par le plus grand nombre possible d’abstentions, votes blancs et nuls. Si une majorité d’électeurs refuse de s’exprimer, le résultat de l’élection sera entaché d’un doute, il ne sera pas totalement légitime. Nous pourrons en contester le caractère démocratique puisque c’est une minorité qui aura été élue.

    Il faudra, en revanche, appellera à voter, au cas par cas, pour des listes portant des projets nationaux et locaux susceptibles de provoquer des brèches dans les politiques d’austérité.

    Le Parti socialiste n’est pas un parti de gauche – depuis 30 ans ! - , il faudrait que le PCF, le PG et les autres composantes du Front de gauche s’en rendent compte. Le PS, c’est la droite masquée, celle qui arrive à faire avaler au peuple ce que la droite décomplexée n’arrive pas à faire.

    Il est urgent de construire une force qui, électoralement, passera devant le PS, sur la base d’un programme de démondialisation, de sortie de l’Union européenne et de l’euro. C’est le seul moyen pour envisager un changement dans le pays.


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  • Commentaires

    1
    BA
    Mercredi 23 Octobre 2013 à 11:39

    Mercredi 23 octobre 2013 : Eurostat publie les chiffres de la dette publique du deuxième trimestre 2013.

     

    La Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, la Belgique, Chypre, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni sont en faillite.

     

    La dette publique de ces Etats atteint des sommes inimaginables.

     

    La question est donc :

     

    « QUAND vont avoir lieu ces défauts de paiement ? »

     

    1-      Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 316,969 milliards d’euros, soit 169,1 % du PIB.

     

    2-      Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2076,182 milliards d’euros, soit 133,3 % du PIB.

     

    3-      Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 214,801 milliards d’euros, soit 131,3 % du PIB.

     

    4-      Irlande : dette publique de 204,495 milliards d’euros, soit 125,7 % du PIB.

     

    5-      Belgique : dette publique de 397,851 milliards d’euros, soit 105 % du PIB.

     

    6-      Chypre : dette publique de 16,906 milliards d’euros, soit 98,3 % du PIB.

     

    7-      France : dette publique de 1912,205 milliards d’euros, soit 93,5 % du PIB.

     

    8-      Espagne : dette publique de 943,410 milliards d’euros, soit 92,3 % du PIB.

     

    9-      Royaume-Uni : dette publique de 1422,213 milliards de livres sterling, soit 89,6 % du PIB.

     

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-23102013-AP/FR/2-23102013-AP-FR.PDF

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