• La délation organisée par l'éducation nationale

    Selon des enseignants du secondaire de ma connaissance, ceux-ci auraient été invités (par mail) par le rectorat a dénoncer les élèves qui auraient posé problème après les attentats : refus de respecter la minute de silence, prises de parole intempestive... Quelqu'un aurait plus d'infos à ce sujet ? Merci.

    Voici les propos révoltants de la ministre de l'éducation à ce sujet :


      

     

    " [La minute de silence] ne s’est pas toujours bien passé. Des incidents ont eu lieu, ils sont même nombreux et ils sont graves et aucun d’entre eux ne doit être traité à la légère. Et aucun d’entre eux ne sera traité à la légère.

    Vous me demandez combien nous sont remontés ? Je vais vous répondre. S’agissant de la minute de silence elle-même c’est une centaine d’incidents qui nous ont été remontés. Les jours qui ont suivi nous avons demandé la même vigilance, et c’est une nouvelle centaine d’évènements et d’incidents qui nous ont été remontés.

    Parmi eux une quarantaine ont d’ailleurs été transmis aux services de police, de gendarmerie, de justice, parce que pour certains il s’agissait même d’apologie du terrorisme. Nous ne pouvons pas laisser passer cela.

    L’école est en première ligne aussi pour répondre à une autre question car même là où il n’y a pas eu d’incidents, il y a eu de trop nombreux questionnements de la part des élèves, et nous avons tous entendu les « oui je soutiens Charlie, mais… », Les deux poids deux mesures. Pourquoi défendre la liberté d’expression ici et pas là ?

    Ces questions nous sont insupportables, surtout lorsqu’on les entend à l’école qui est chargée de transmettre des valeurs.

     

     


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    1
    Jeudi 29 Janvier 2015 à 10:18

    Madame la Ministre,

    Mon blogue à répétition porte plusieurs encoches où j'ai écrit longuement mon refus argumenté de soutenir Charlie. Je me suis également fait le relais d'autres mauvais citoyens dont les "trop nombreux questionnements" vous sont "insupportables". Je n'ai pas été auditionné par la police mais il est vrai que je n'ai plus huit ans...

     

    2
    Vendredi 30 Janvier 2015 à 17:26

    bah, tu es fiché par les RG

    3
    BA
    Vendredi 6 Février 2015 à 23:31

     

    Après l'ultimatum de la BCE, voici maintenant l'ultimatum de l'Eurogroupe.

     

     

     

    Vendredi 6 février 2015 :

     

     

     

    La Bourse de New York a perdu près de 0,5% vendredi, plongeant dans le rouge en fin de séance après que Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe, a dit que la Grèce avait jusqu'au 16 février pour demander un prolongement de son programme d'aide, faute de quoi le pays risquait d'être privé de soutien financier.

     

     

     

    http://www.challenges.fr/finance-et-marche/20150206.REU9325/lead-1-wall-street-finit-en-legere-baisse-avec-la-grece.html

     

     

     

    En clair :

     

     

     

    Lundi 16 février, si la Grèce ne demande pas officiellement un prolongement de son programme d'aide, la Grèce n'aura plus aucun soutien financier de la zone euro.

     

     

     

    Et si la Grèce ne reçoit plus aucun soutien financier de la zone euro, elle sera obligée d'en sortir.

     

    4
    BA
    Lundi 9 Février 2015 à 11:20

     

    Lundi 9 février 2015, vers 11 heures :

     

     

     

    La Bourse d’Athènes chute, les rendements s’envolent.

     

     

     

    L’indice ASE des marchés d’actions grecs chute de plus de 6% au lendemain du discours, ferme, de politique générale du premier ministre Alexis Tsipras. Les rendements s’envolent, celui à 3 ans frôlant le seuil des 20%.

     



     

    Les banques sont une nouvelle fois les plus touchées. Si l’indice général du secteur chute de 7,04%, Banque du Pirée abandonne 8,1%, Euro Bank 6,68%, Banque nationale de Grèce 5,45% et Alpha Bank 8,79%.

     



     

    Autre réaction, celle du marché obligataire, avec une poussée du rendement des emprunts d'Etat à dix ans à plus de 10%, à 10,6032%, contre 9,94% vendredi.

     



     

    Pour le seul rendement à trois ans, on approche les 20%, à 19,97%, contre 17,48% vendredi.

     



     

    Leçon grecque : plus aucun changement possible sans clash systémique.

     

     

     

    http://yetiblog.org/index.php?post/1362

     

    5
    BA
    Lundi 9 Février 2015 à 21:08

     

    Lundi 9 février 2015 :

     

     

     

    Cameron a présidé une réunion consacrée à un éventuel "Grexit".

     

     

     

    Le Premier ministre britannique David Cameron a présidé lundi une réunion avec des responsables du ministère des Finances et de la Banque d'Angleterre consacrée à la marche à suivre en cas de sortie de la Grèce de la zone euro ("Grexit"), a dit une source du ministère.

     

     

    Le ministre des Finances George Osborne a dit dimanche que le pays accélérait ses préparatifs à une telle éventualité, notant que le rapport de forces entre la Grèce et la zone euro augmentait les risques pesant sur l'économie britannique.

     

     

    "Il s'est agi d'une réunion entre le Premier ministre et des responsables du Trésor et de la Banque centrale. Personne ne dit que cela (la sortie de la Grèce de la zone) va avoir lieu, mais il paraît judicieux d'examiner ce risque. Qui serait facteur d'une réelle instabilité", a dit la source.

     

     

    La Bourse d'Athènes chutait de près de 6% vers 11h35 GMT, au lendemain du discours de politique générale du Premier ministre Alexis Tsipras, qui a réaffirmé vouloir s'affranchir de la "troïka" et en finir avec l'austérité.

     

     

    « Une sortie forcée de la Grèce de la zone euro entraînerait la fin de la monnaie unique », a pour sa part affirmé dimanche le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis.

     

     

     

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5N0VJ25620150209

     

    6
    BA
    Mardi 10 Février 2015 à 20:55

     

    Mardi 10 février 2015 :

     

     

     

    Le ministre allemand des Finances met en garde Athènes.

     

     

     

    Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a dit mardi que si la Grèce ne voulait pas d'un nouveau programme, alors tout était fini.

     



     

    Le ministre a ajouté que l'Eurogroupe voulait entendre mercredi de la part d'Athènes quelque chose qui l'engage.

     



     

    Il a par ailleurs démenti les informations selon lesquelles la Grèce serait parvenue à un accord avec la Commission européenne et a dit que l'Eurogroupe, soit l'ensemble des ministres des Finances de la zone euro, ne négocierait pas de nouveau programme pour la Grèce mercredi lors de sa réunion.

     



     

    http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/le-ministre-allemand-des-finances-met-en-garde-athenes-1030668.php

     



     

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    7
    BA
    Mercredi 11 Février 2015 à 16:15

    Mercredi 11 février 2015 :

    « La Russie examinera un éventuel appel au financement du gouvernement grec, qui subit comme elle la ligne illégitime des Occidentaux », a assuré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui recevait son homologue grec, Nikos Kotzias.
    « En ce qui concerne les questions économiques, nous avons discuté aujourd'hui de la situation financière de la Grèce, qui est également dans une situation difficile en raison de la ligne unilatérale, illégitime de nos collègues occidentaux », a indiqué le ministre russe lors d'une conférence de presse avec M. Kotzias.
    « Si le gouvernement grec s'adresse à nous, cet appel sera bien examiné par la Russie », a assuré M. Lavrov.
    Le chef de la diplomatie russe a aussi salué la ligne constructive du gouvernement grec qui se prononce pour le développement de notre partenariat stratégique sans tenter de le politiser, de le teinter d'idéologie ou de sacrifier les ambitions géopolitiques d'Etats tiers, en une référence à l'Ukraine, que la Russie accuse d'être pilotée par les Occidentaux.
    « Nous apprécions la position du gouvernement grec, qui comprend qu'il est absolument contre-productif de tenter de parler dans la langue des sanctions avec la Russie », a souligné M. Lavrov.
    Le ministre russe a aussi discuté avec son collègue grec les excellentes perspectives d'un partenariat gréco-russe dans le secteur de l'énergie, compte tenu de l'intérêt d'Athènes pour le gazoduc que la Russie compte construire via la Turquie jusqu'à la frontière grecque pour livrer du gaz aux Européens.
    Le nouveau gouvernement grec, élu le 25 janvier, ne cache pas ses sympathies pro-russes, suscitant des interrogations sur une possible réorientation stratégique de la diplomatie du pays membre de l'UE depuis 1981.

     

    http://www.romandie.com/news/La-Russie-prete-a-examiner-une-demande-daide-financiere-de-la-Grece/564738.rom

    8
    BA
    Lundi 16 Février 2015 à 20:27

     

    Lundi 16 février 2015 :

     

     

     

    L’Eurogroupe s’achève par un « clash » avec Athènes.

     


    On s'attendait à un nouvel Eurogroupe interminable après celui de mercredi 11 février, qui s'était terminé par un fiasco, après tout de même sept heures de négociations… Lundi 16 février, ce nouveau rendez-vous, prétendument « de la dernière chance », entre ministres des finances de la zone euro pour résoudre le problème de la renégociation de la dette grecque avec le gouvernement Tsipras, de la gauche radicale, n'a duré que quatre heures, et s'est achevé par un « clash ».

     

     

     

    http://www.lemonde.fr/crise-de-l-euro/article/2015/02/16/l-eurogroupe-s-acheve-par-un-clash-avec-athenes_4577661_1656955.html

     

    9
    BA
    Mardi 17 Février 2015 à 17:05

     

    Mardi 17 février 2015 :

     

     

     

    Grèce : Tsipras annonce le vote par le Parlement de mesures sociales dès vendredi.

     


    Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé mardi le vote par le Parlement de mesures sociales en faveur des Grecs dès vendredi, date-butoir donnée par l'Eurogroupe à Athènes pour demander une extension de son programme d'aide.

    « Ces mesures vont conforter les salariés, les chômeurs, les petites et moyennes entreprise et vont relancer l'économie », a expliqué M. Tspiras.

     

     

     

    Figure parmi elles l'étalement en cent mensualités des remboursements de prêts bancaires pour les personnes les plus défavorisées.

    Les mesures sociales voulues par le gouvernement vont à l'encontre des préconisations du programme d'aide.

    « La Grèce n'accepte pas les conditions et les ultimatums, elle dit non », a lancé M. Tsipras, devant les parlementaires de son parti de gauche radicale Syriza.

    Il a également accusé le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble d'avoir perdu son sang-froid et de s'être adressé de manière humiliante à la Grèce lors des discussions entourant l'Eurogroupe de lundi à Bruxelles.

     

     

     

    http://www.romandie.com/news/Grece--Tsipras-annonce-le-vote-par-le-Parlement-de-mesures-sociales-des-vendredi/566770.rom

     

     

     

    10
    BA
    Jeudi 19 Février 2015 à 15:17

     

    Jeudi 19 février 2015 :

     

     

     

    Aide à la Grèce : Berlin rejette la demande d'Athènes. « Ce n'est pas une solution substantielle. »

     


    Le ministère des Finances allemand a rejeté jeudi la demande déposée par la Grèce d'extension de l'aide de ses partenaires européens, estimant qu'elle ne représentait pas une solution substantielle et ne répondait pas aux critères fixés par la zone euro.

    « La lettre en provenance d'Athènes n'est pas une proposition substantielle de solution », a commenté Martin Jäger, porte-parole de Wolfgang Schäuble, ministre des Finances, dans un bref communiqué.

     

     

     

    « En vérité, elle vise à obtenir un financement-relais, sans remplir les exigences du programme. Le courrier ne remplit pas les critères définis lundi par l'eurogroupe », a-t-il poursuivi.

    Athènes s'est adressé aux ministres des Finances de la zone euro jeudi pour obtenir un prolongement de six mois du soutien financier de ses partenaires, et en prenant un certain nombre d'engagements.

     

     

     

    Le gouvernement grec refuse toutefois de se plier au memorandum qui est associé au programme d'aide, et prescrit au pays de rigoureuses mesures d'austérité.

    Dès mercredi, Berlin avait jugé qu'aides et réformes étaient indissociables, et insisté sur cinq conditions que devrait remplir la demande grecque pour satisfaire la zone euro.

    Parmi elles figurent l'engagement à ne pas détricoter les réformes déjà engagées, à ne pas mettre sur les rails de nouvelles qui pèseraient sur les finances publiques grecques, ou encore un engagement d'Athènes à rembourser tous ses créanciers. Les pays de l'union monétaire se sont entendus sur ces conditions lundi à Bruxelles.

     

     

     

    http://www.romandie.com/news/Aide-a-la-Grece-Berlin-rejette-la-demande-dAthenes-pas-une-solution-substantielle_RP/567535.rom

     

     

     

    11
    BA
    Samedi 21 Février 2015 à 10:41

     

    Chiffres Eurostat publiés le jeudi 22 janvier 2015 :

     


    Dette publique de la Grèce : 315,509 milliards d’euros, soit 176 % du PIB.

     

    En clair : la Grèce est en faillite.

     

    Or que lisons-nous aujourd'hui ?

     


     

    « L'autre élément important, c'est que la BCE, puisqu'un accord a été trouvé, va pouvoir réintroduire la dérogation qui permettait aux banques grecques de se refinancer normalement à son guichet en utilisant les dettes d'Etat comme collatéraux, autrement dit comme garantie. Ceci permettra, in fine, à l'Etat de financer une partie de ses besoins par l'émission de bons à court terme. »

     


     

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150220trib73620a4fa/accord-sur-la-grece-a-l-eurogroupe-sur-un-financement-de-quatre-mois.html

     


     

    Dans les quatre mois qui viennent, voici ce qui va se passer :

     

    1- La Grèce est incapable de rembourser quoi que ce soit.

     

    2- La Grèce va quand même continuer à émettre des obligations d’État.

     

    3- Les banques grecques vont quand même acheter ces obligations d’État.

     

    4- Ensuite, les banques grecques vont refourguer ces obligations d’État à la BCE comme collatéraux.

     

    5- La BCE va quand même accepter ces obligations pourries, et elle va quand même continuer à prêter des milliards d'euros aux banques grecques.

     

    6- La Grèce va continuer à se surendetter. De toute façon, elle ne remboursera pas sa dette.

     

    7- En Grèce, les européistes vont continuer à empiler des caisses de dynamite par-dessus les caisses de dynamite déjà existantes.

     


     

    Encore quatre mois à empiler des caisses de dynamite supplémentaires.

     


     

    Encore quatre mois de fuite en avant.

     

    12
    BA
    Dimanche 22 Février 2015 à 11:36

     

    2008 : dette publique de la Grèce : 263,284 milliards d'euros, soit 112,9 % du PIB.

     

     

     

    En 2008, les autres nations européennes auraient dû accepter de subir des pertes. Elles auraient dû accepter que la Grèce fasse défaut sur la totalité de sa dette publique. Mais, malheureusement, elles n'ont pas voulu subir des pertes.

     

     

     

    En 2008, l'Allemagne, la France, et tous les autres moutons de Panurge bêlent : « C'est pas grave. Nous refusons de subir des pertes. Nous continuons à prêter des milliards d'euros à la Grèce en faillite. »

     

     

     

    2009 : dette publique : 129,7 % du PIB.

     

     

     

    L'Allemagne, la France, et tous les autres moutons de Panurge bêlent : « C'est pas grave. Nous refusons de subir des pertes. Nous continuons à prêter des milliards d'euros à la Grèce en faillite. »

     

     

     

    2010 : dette publique : 148,3 % du PIB.

     

     

     

    L'Allemagne, la France, et tous les autres moutons de Panurge bêlent : « C'est pas grave. Nous refusons de subir des pertes. Nous continuons à prêter des milliards d'euros à la Grèce en faillite. »

     

     

     

    2011 : dette publique : 170,3 % du PIB.

     

     

     

    En début d'année 2012, la Grèce a fait défaut : 115 milliards d'euros de dettes ont été effacés.

     

     

     

    2012 : dette publique : 157,2 % du PIB.

     

     

     

    L'Allemagne, la France, et tous les autres moutons de Panurge bêlent : « C'est pas grave. Nous refusons de subir des pertes. Nous continuons à prêter des milliards d'euros à la Grèce en faillite. »

     

     

     

    2013 : dette publique : 175,1% du PIB.

     

     

     

    L'Allemagne, la France, et tous les autres moutons de Panurge bêlent : « C'est pas grave. Nous refusons de subir des pertes. Nous continuons à prêter des milliards d'euros à la Grèce en faillite. »

     

     

     

    Troisième trimestre 2014 : dette publique de 315,509 milliards d’euros, soit 176 % du PIB.

     

     

     

    L'Allemagne, la France, et tous les autres moutons de Panurge bêlent : « C'est pas grave. Nous refusons de subir des pertes. Nous continuons à prêter des milliards d'euros à la Grèce en faillite. »

     

     

     

    Dans le Quart Livre, chapitre VIII, Rabelais écrit :

     

     

     

    Soudain, je ne sais comment cela se produisit, je n’eus pas le loisir de le considérer, Panurge, sans dire autre chose, jette en pleine mer son mouton criant et bêlant. Tous les autres moutons criant et bêlant sur le même ton commencèrent à se jeter et à sauter dans la mer tous à la file. Le premier à sauter derrière son compagnon était dans la foule. Il n’était pas possible de les en empêcher. Vous savez en effet que c’est le naturel du mouton, de toujours suivre le premier, où qu’il aille. De plus Aristote dit au livre IX de l’Histoire des Animaux que c’est le plus sot et le plus inepte animal du monde. Le marchand, tout effrayé de voir devant ses yeux périr et se noyer ses moutons, s’efforçait de les en empêcher et de les retenir de toutes ses forces. Mais c’était en vain. Ils sautaient tous à la suite dans la mer, et y périssaient.

     

     

     

    http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Quart_Livre

     

     

     

    L'histoire de la zone euro se terminera de la même façon :

     

     

     

    « Ils sautaient tous à la suite dans la mer, et y périssaient. »

     

     

     

    13
    BA
    Dimanche 22 Février 2015 à 19:23

     

    Manolis Glezos, député européen membre de SYRIZA : « Je demande au Peuple Grec de me pardonner d’avoir contribué à cette illusion. »

     

     

     

    Depuis Bruxelles, Manolis Glezos foudroie le gouvernement à propos des manœuvres durant les négociations avec les créanciers et du changement de discours de SYRIZA. Il rappelle qu' « entre l’oppresseur et l’oppressé, il ne peut être question de compromis, tout comme cela est impossible entre l’occupé et l’occupant. La seule solution c’est la liberté ».

     

     

     

    Manolis Glezos écrit :

     

     

     

    Changer le nom de la troïka en « institutions », celui du mémorandum en « accord » et celui des créanciers en « partenaires », ne change en rien la situation antérieure.

     

    L’on ne change pas non plus, bien entendu, le vote du peuple Grec aux élections du 25 janvier 2015.

     

    Il a voté pour ce que SYRIZA avait promis : abolir le régime d’austérité qui n’est pas seulement une stratégie de l’oligarchie allemande mais aussi de celle des autres pays créanciers de l’Union européenne et de l’oligarchie grecque.

     

    Nous abolissons les mémorandums et la troïka, nous abolissons toutes les lois de l’austérité.

     

    Au lendemain des élections, d’une seule loi, nous abolissons la troïka et ses effets.

     

    Un mois est passé et cette promesse n’est toujours pas transformée en acte.

     

    Dommage et encore dommage.

     

    Pour ma part, je demande au Peuple Grec de me pardonner d’avoir contribué à cette illusion.

     

    Mais, avant que le mal ne progresse.

     

    Avant qu’il ne soit trop tard, réagissons.

     

    Avant toute chose, par le biais d’assemblées extraordinaires, dans toutes les organisations, quel qu’en soit le niveau, les membres et les amis de SYRIZA doivent décider s’ils acceptent cette situation.

     

    D’aucuns prétendent que, pour obtenir un accord, il faut savoir céder. En tout premier lieu, entre l’oppresseur et l’oppressé, il ne peut être question de compromis, tout comme cela est impossible entre l’occupé et l’occupant. La seule solution c’est la liberté.

     

    Mais, même si nous acceptions cette aberration, ce que les gouvernements antérieurs ont fait avec le chômage, l’austérité, la pauvreté, les suicidés, en soutenant les mémorandums, va bien au-delà de toute limite de compromis.

     

     

     

    Manolis Glezos, Bruxelles, le 22 février 2015

     

     

     

    http://www.okeanews.fr/20150222-glezos-je-demande-au-peuple-grec-de-pardonner-davoir-contribue-cette-illusion

     

     

     

     

     

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