• La Gauche et le libéralisme : pour une clarification

    La décision du Front de Gauche de ne pas participer au gouvernement élu en 2012 a acté la fin de l'unité de la Gauche. La coalition au pouvoir se trouve maintenant sous le feu des critiques d'un mouvement politique de protestation - voire d'opposition - qui prend de l'ampleur sur sa gauche.

    Cette situation nouvelle suscite un affrontement politique entre composantes de la Gauche, qui prend la forme, entre autres, d'une dispute au sujet du patrimoine commun. Chacun revendique sa part de l'héritage tout en déniant ce droit à l'autre. D'un côté, le Parti Socialiste exprime ses tentations hégémoniques en cherchant à repousser son rival à "l'extrême Gauche". Les intellectuels du PS montent au front pour disqualifier les fantasmes "révolutionnaires marxistes" et promouvoir la raison "réformiste". De l'autre, le Front de Gauche se réclame de la "vraie gauche", entendant par là implicitement que le PS ne peut être qu'une fausse Gauche, ou plus explicitement, "une Droite complexée" pour reprendre la formule de Frédéric Lordon.

    Bien que la désunion de la gauche doive beaucoup aux effets de contexte, il apparait nécessaire aux yeux des protagonistes de trouver une justification idéologique au désaccord, et surtout de préciser dorénavant les identités politiques propres de chacun. 

    De fait, la division recouvre une opposition idéologique bien réelle, mais que ni le Parti Socilaliste, ni le Front de Gauche ne parviennent à expliciter correctement. Cela supposerait qu'ils puissent se départir de la vision erronée qu'il existe en France au sujet du libéralisme.

     * * *

    Qu'est ce que le libéralisme ? En France, depuis le 19ème siècle, l'Orléanisme, un courant de la Droite française, revendique l'étiquette "libérale". L'Orléanisme est né de la révolution de juillet, en 1830, qui a chassé Charles X du pouvoir. A sa place, Louis Philippe d'Orléans a été choisi par la bourgeoisie pour que celui-ci instaure un régime plus respectueux des libertés civiles et politiques. Malgré tout, il s'agit d'une évolution progressive d'un régime qui reste autoritaire, élitaire et fortement censitaire. A Gauche, les républicains lutteront tout au long du 19ème siècle pour approfondir la voie libérale. 

    Ainsi, l'étiquette libérale a été attribuée à la Droite conservatrice timidement libérale, alors même que c'est la Gauche républicaine qui était authentiquement libérale. Pourtant, la Gauche n'a jamais voulu renvendiquer le libéralisme de sorte qu'aujourd'hui, être qualifié de "libéral", c'est être renvoyé à la Droite. Il s'agit d'une erreur d'optique comme l'explique Marcel Gauchet dans cet extrait sonore :

     

     

    Seconde complication, la Gauche libérale du 19ème siècle a été remplacée au 20ème siècle par une Gauche socialiste. Les voies de l'émancipation ont semblé un temps tenir dans la socialisation des moyens de production; soit de façon graduelle (Gauche socialiste réformiste), soit par la Révolution (Gauche communiste). Avec l'effondrement de l'espérance socialiste au tournant des années 1980, le libéralisme a retrouvé son hégémonie d'antan sur l'ensemble du spectre politique. A nouveau, la pointe avancée du libéralisme se trouve à Gauche tandis que la Droite reste mâtinée de conservatisme - comme le confirme l'épisode du mariage pour tous - .

    * * *

     

    Les deux Gauches commettent la même erreur en caricaturant le libéralisme, et en l'associant à la Droite. Le débat, au lieu de faire émerger les vraies lignes de clivages, se perd en invectives improductives.

    Le Front de Gauche se trompe en revendiquant pour lui-même l'étiquette de "vraie Gauche", en renvoyant comme le fait Frédéric Lordon, le PS à la "Gauche de droite" ou bien "la Droite complexée". C'est plutôt le "Socialisme" qu'il faut revendiquer. Cela amènerait à se demander quelle est la ligne de démarcation avec le libéralisme - fut-il de Gauche.

    De son côté, le Parti Socialiste doit cesser de croire ou faire croire à la division entre "réformistes" et "révolutionnaires", vieille distinction au sein du mouvement socialiste entre deux façons de concevoir le dépassement du capitalisme. Faut-il rappeler que l'anticapitalisme n'est plus au programme de la Gauche gouvernementale ?

    Bien des forces, du PS à l'extrême gauche, n'ont pas intérêt à la clarification du débat  qui remettrait en cause les lignes de clivage bien établies, qui sont autant de rentes politiques pour les uns et pour les autres. En particulier, on s'apercevrait qu'on ne peut fonder un clivage sur la radicalité, c'est à dire sur le fait d'être "plus ou moins" à Gauche. Introduire une grille d'analyse idéologique - socialisme contre libéralisme - ferait comprendre à quelle point une certaine "extrême Gauche", pétrie de libéralisme - n'est que la pointe avancée de la Gauche libérale. Un des enseignements pour le Front de Gauche, est que l'approfondissement de la voie authentiquement socialiste ne se confond pas avec la recherche d'un posture de "radicalité". Le mouvement Antifa a montré dernièrement que la radicalité se mesurait bien souvent au degré de bêtise et de simplisme politique.

     


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    1
    BA
    Lundi 19 Août 2013 à 14:36

    Un des enseignements pour le Front de Gauche, est qu'il faut sortir de l'Union Européenne le plus vite possible.

     

    Un des enseignements pour le Front de Gauche, est qu'il faut sortir de la zone euro le plus vite possible.

     

    Le Titanic a percuté l'iceberg : nous devons rejoindre notre canot de sauvetage et évacuer le Titanic.

     

    Vite.

     

    Avant qu'il ne soit trop tard.

     

    Lundi 19 août 2013 :

     

    Banques espagnoles : nouveau record des créances douteuses en juin à 11,61%.

     

    Les créances douteuses des banques espagnoles ont bondi vers un nouveau record en juin, à 11,61% du total. Ces chiffres, publiés lundi, reflètent la fragilité persistante du secteur malgré le sauvetage européen.

     

    Ces créances, surtout présentes dans l'immobilier (crédit de promoteurs et de particuliers risquant de ne pas être remboursés), ont atteint 176,42 milliards d'euros en juin, soit six milliards de plus qu'en mai (11,2% du total), a annoncé la Banque d'Espagne.

     

    Indice de la vulnérabilité des banques, les créances douteuses ont commencé à grimper dans le bilan de tous les établissements financiers du pays après l'éclatement de la bulle immobilière en 2008. Elles ont désormais dépassé le précédent record atteint en novembre dernier (11,37%, chiffre révisé).

     

    Fortement fragilisé par son exposition à l'immobilier, le secteur bancaire bénéficie d'un plan d'aide européen accordé en juin 2012, dont 41,3 milliards d'euros ont été versés. Dans le cadre de ce sauvetage, l'Espagne a créé une structure de défaisance, ou "mauvaise banque", baptisée "Sareb".

     

    Pour la première fois en 17 mois, le taux et le montant des créances douteuses avaient baissé en décembre après le transfert des actifs toxiques des quatre banques nationalisées vers la Sareb. Mais il est depuis reparti à la hausse.

     

    Si l'Espagne bénéficie d'une nette accalmie sur les marchés par rapport aux conditions extrêmement difficiles rencontrées il y a un an, avec notamment une réduction notable de ses coûts de financement, tant le Fonds monétaire international (FMI) que la Commission européenne ont rappelé en juillet le contexte économique délicat pour le pays, plongé dans la récession depuis mi-2011.

     

    "Les risques pour l'économie et par conséquent sur le secteur financier restent élevés", avait mis en garde le FMI dans un rapport publié à la mi-juillet. La quatrième économie de la zone euro doit en effet encore corriger un certain nombre de déséquilibres, via un assainissement budgétaire, une baisse encore plus marquée des prix des logements et une diminution de la dette privée.

     

    Le taux de chômage espagnol, qui atteignait 26,26% de la population active au deuxième trimestre, inquiétait notamment la Commission.

     

    http://www.romandie.com/news/n/Banques_nouveau_record_des_crces_douteuses_en_juin_161_RP_190820131337-12-391309.asp

     

    Chiffres Eurostat pour le mois de juin 2013 :

     

    Espagne : 

     

    26,3 % de chômage.

     

    56,1 % de chômage des jeunes de moins de 25 ans.

     

     

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-31072013-BP/FR/3-31072013-BP-FR.PDF

    2
    BA
    Mardi 20 Août 2013 à 15:13

    Mardi 20 août 2013 :

     

    Pour Schäuble, la Grèce aura besoin d'un troisième plan d'aide.

     

    Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a déclaré mardi que la Grèce aurait besoin d'un nouveau plan d'aide international.

     

    "Il faudra qu'il y ait un autre plan en Grèce", a-t-il dit lors d'un meeting électoral dans le nord de l'Allemagne.

     

    Il a toutefois réaffirmé l'opposition du gouvernement à une nouvelle décote ("haircut") sur la dette grecque.

     

    Jusqu'à présent, Wolfgang Schäuble avait déclaré que les créanciers internationaux d'Athènes pourraient devoir envisager un nouveau plan d'aide pour succéder au plan actuel, qui arrive à échéance fin 2014. Mais il n'avait jamais affirmé que cette issue était inévitable, ce qu'il a semblé reconnaître mardi.

     

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00543680-pour-schauble-la-grece-aura-besoin-d-un-troisieme-plan-d-aide-596494.php

     

    En clair :

     

    - Les deux premiers plans d'aide ont déjà coûté 240 milliards d'euros aux contribuables européens, mais la Grèce est toujours en faillite.

     

    Donc maintenant, les Etats européens qui sont déjà surendettés vont emprunter des dizaines de milliards d'euros supplémentaires, et ensuite ils vont prêter cet argent à la Grèce : ce sera le troisième plan d'aide.

     

    - Dans deux ans, la Grèce sera toujours en faillite.

     

    Donc dans deux ans, les Etats européens qui sont déjà surendettés vont emprunter des dizaines de milliards d'euros supplémentaires, et ensuite ils vont prêter cet argent à la Grèce : ce sera le quatrième plan d'aide.

     

    - Dans quatre ans, la Grèce sera toujours en faillite.

     

    Donc dans quatre ans, les Etats européens qui sont déjà surendettés vont emprunter des dizaines de milliards d'euros supplémentaires, et ensuite ils vont prêter cet argent à la Grèce : ce sera le cinquième plan d'aide.

     

    Etc, etc.

     

    L'Union Européenne, c'est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l'argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

     

    L'Union Européenne, c'est un suicide collectif.

    3
    BA
    Mercredi 21 Août 2013 à 15:00

    Un internaute, JoeLeTaxi, a traduit en français une interview explosive de Kai A. Konrad, conseiller en chef du ministre allemand des Finances, parue dans DIE WELT le samedi 17 août 2013. 

     

    "L'Allemagne ne peut pas sauver la zone euro"

     

    Kai A. Konrad, conseiller en chef du ministre allemand des Finances, s’attend à l’effondrement de la zone euro. Il propose que l’Allemagne quitte l’union monétaire – c’est l’Europe, non l’euro, qu’il faudrait sauver selon lui.

     

    Die Welt: Monsieur Konrad, le gouvernement a reporté toutes les décisions importantes concernant la crise de l’euro à l’après-élections. Tente-t-on de tromper les électeurs ?

     

    Kai A. Konrad: Je crois plutôt à un statu quo après les élections. Depuis l’apparition de la crise, la classe politique a toujours tenté de remettre au lendemain les décisions et de procrastiner.

     

    Die Welt: Considérant le niveau extrême des dettes, presque tous les économistes tiennent des répudiations au moins partielles pour inévitables.

     

    Konrad: En réalité, les Grecs possèdent suffisamment de richesses pour pouvoir s’acquitter sans aide de leur dette. Mais ils refusent, ou se trouvent dans l’impossibilité, de prendre des décisions aliénant ces avoirs. De ce fait, un nouveau défaut constituerait sûrement une option.

     

    Die Welt: Selon les estimations de la Bundesbank, la Grèce aura besoin début 2014 d’un troisième plan d’aide. Admettra-t-on alors enfin que ce pays est un puits sans fond ?

     

    Konrad: Mais la Grèce est déjà un puits sans fond, personne n’ayant jamais prédéfini une limite à ce qu’elle peut engloutir. Le taux d’endettement grimpe, entre autres parce que l’économie du pays se réduit comme peau de chagrin. Ce qui n’empêche nullement la Troïka, c’est-à-dire l’UE, la BCE et le FMI, de continuer imperturbablement à publier pour ce pays les prévisions les plus déconnectées de la réalité.

     

    Die Welt: Ne vaudrait-il pas mieux que la Grèce quitte l’euro, au moins temporairement ?

     

    Konrad: Non. Le pays serait alors étranglé par sa dette extérieure. Si l’on veut en finir avec l’Union Monétaire, c’est par les pays du nord de la zone euro qu’il faut commencer. Et si on en arrive là, alors l’Allemagne doit quitter l’euro.

     

    Die Welt: Il faudrait que l’Allemagne fasse pour la troisième fois exploser l’Europe ? Aucun gouvernement allemand ne s’y résoudra jamais.

     

    Konrad: L’euro n’est pas l’Europe. C’est l’Europe, et non l’euro, qu’il s’agit de sauver ! Il est vrai que, pour des raisons politiques, l’Allemagne n’est pas en position de sortir la première. Mais les autres pays membres pourraient l’y contraindre. Ce vers quoi nous allons, c'est cela. Dans certains pays, les conditions économiques sont devenues proprement insupportables. Par surcroit, une certaine agitation politique s’y est fait jour. Et si l’Allemagne et quelques autres économies fortes quittaient la zone euro, la valeur de cette monnaie baisserait, permettant aux économies du Sud de recouvrer la santé.

     

    Die Welt: Le prix à payer serait la ruine de la capacité exportatrice de l’Allemagne.

     

    Konrad: Cette capacité exportatrice pourrait au contraire en sortir renforcée. L'Allemagne s’est fort bien accommodée, lors des décennies passées, de l’appréciation continue du mark allemand, et a ainsi appris à maintenir sa compétitivité. La situation actuelle n’est pas, à beaucoup près, aussi exigeante. Mais pour cette raison précisément, la capacité qu’elle avait eu de réagir sous la pression s’est évaporée, et cela est dangereux.

     

    Die Welt: Il n’en reste pas moins que la banque centrale allemande va devoir faire tourner la planche à billet, pour contrer une appréciation excessive du nouveau mark.

     

    Konrad: En effet, la Bundesbank va devoir acheter des devises étrangères pour des montants considérables, afin de contenir cette appréciation du nouveau mark dans des bornes acceptables.

     

    Die Welt: Ce qui pourrait précipiter l’Allemagne dans une dépendance sévère – comme la Chine d’aujourd’hui, qui est coincée avec des réserves "himalayesques" de dollars.

     

    Konrad: Mais les avantages dominent cependant. Les bénéfices dus au seigneuriage seraient gigantesques. On pourrait investir les réserves en devise d’une manière moins conventionnelle, par exemple en instituant notre propre fonds souverain, qui investirait à l’étranger dans des entreprises, de l’immobilier ou des stocks de matières. Par ailleurs, le pouvoir d’achat de la population allemande serait dopé: les voyages, l’essence et bien d’autres choses deviendraient meilleur marché.

     

    Die Welt: Mais ne craindriez-vous pas une guerre des devises, si l’Allemagne, armée de sa planche à billets, se mettait à racheter le monde ?

     

    Konrad: Tout au contraire. L’Allemagne n’autoriserait une appréciation du mark que dans les bornes de ce qui serait justifié, ce qui reste impossible à faire aussi longtemps que nous faisons partie de l’euro.

     

    Die Welt: Revenons au présent. Outre la Grèce, il y aura le Portugal et Chypre, voire peut-être l’Irlande, qui se verront contraints de demander une aide. Sera-t-il possible à l’Allemagne de supporter ce fardeau dont l’ombre menace?

     

    Konrad: L’étranger se représente l’Allemagne comme une sorte d’Hégémon hésitant. Mais c’est là une surévaluation injustifiée. Les récentes statistiques comparant les richesses respectives des divers peuples européens ont montré que l’Allemagne ne se classait pas si haut. La classe politique et les médias sont restés d’une discrétion de violette sur ce sujet. Nous devons cependant l’admettre: l’Allemagne n’est pas tellement grosse en comparaison de l’UE. Et en comparaison de ses voisins, l’Allemagne, au cours de ces quinze dernières années, s’est sensiblement appauvrie.

     

    Die Welt: Et donc l’Allemagne ne pourra pas supporter ce fardeau?

     

    Konrad: L’Allemagne ne peut pas sauver la zone euro. Qui le croit, s’illusionne. Il est vrai que la BCE a la capacité de prolonger la situation présente, à grand renfort de trombes d’argent, et ce jusqu’à finir par interférer avec les politiques fiscales des pays membres. Mais où cela nous conduit-il ? Le ralentissement de la dynamique économique constaté dans l’ensemble de l’Europe devrait de toutes façons notablement s’accélérer.

     

    Die Welt: Concrètement, cela signifie ?

     

    Konrad: L’Allemagne va continuer, dans les prochaines années, à profiter de la crise et à attirer un supplément de main d’œuvre. Cela va conduire à l’apparition, d’un côté de l'Europe, de centres de productivité et de l’autre, des régions emplies de retraités et d’autres bénéficiaires de transferts fiscaux. L’Europe va ainsi se retrouver dans la situation du Mezzogiorno. Ce que cela signifie concrètement, on peut l’observer depuis des décennies en Italie, où le Nord riche et industrieux entretient le Sud pauvre au moyen de transferts fiscaux. Déjà, en Italie, ça ne passe pas très bien. Les tensions que la même chose produirait en Europe constituent pour l’euro un danger létal.

     

    Die Welt: Quand en serons-nous donc là ?

     

    Konrad: Il nous reste sans doute quelques années. En 2010, au début de la crise [de l’euro spécifiquement, NdT] je m’étais dit : maintenant ça va aller vite. Mais l’euro a survécu jusqu’à ce jour. Apparemment, un processus de ce genre peut jouer les prolongations.

     

    Die Welt: La Banque centrale a, en se disant prête à acheter, en cas de nécessité, des emprunts d’État en quantité illimitée, ramené le calme dans les marchés. Mais cet automne, le tribunal constitutionnel allemand va devoir décider s’il y a lieu d’interdire ou de limiter ces achats. Et si c’est ce qu’il décide, que va-t-il alors se passer ?

     

    Konrad: Rien dans un premier temps. Le tribunal constitutionnel allemand ne peut donner d’ordres à la BCE – et donc ce programme de rachat, l’OMT, resterait intact. Le tribunal pourrait peut-être interdire à la Bundesbank d’y participer. Mais qu’est ce qui empêcherait alors, disons, la Banque de France, de se charger de la part de la Bundesbank en sus de la sienne propre? Et l’Allemagne n’en resterait pas moins caution de la BCE pour 27% du total. Tout du moins, aussi longtemps que l’union monétaire se maintient.

     

    Die Welt: Et qu’advient-il si l'union monétaire ne se maintient pas ?

     

    Konrad: A ce moment-là, chacune des banques centrales se retrouve avec ce qui figure dans ses livres de compte à elle. De ce fait, ces rachats de titres que prescrit la BCE fonctionneraient comme un gage politique : si la Bundesbank se trouvait avoir beaucoup participé à ces acquisitions, un retrait de l’Allemagne de la zone euro coûterait plus cher. Conséquemment, il deviendrait plus facile de convaincre les Allemands de participer à d’éventuels programmes d’aides. Mais si le tribunal constitutionnel interdit ces achats à la Bundesbank, cela apparaitra comme une bonne chose en cas d’éclatement de l’euro ; et de plus une telle interdiction aurait de toutes façons l’avantage de réduire la pression que les autres pays peuvent exercer sur l’Allemagne..

     

    Die Welt: Somme toute, est-ce qu’une union monétaire sans union politique peut fonctionner ? Et sinon, est-ce que la tentative de créer un super-état européen ne risquerait pas de mettre fin à l’Europe ?

     

    Konrad: Une union monétaire sans union politique peut fonctionner, mais seulement si les États endettés sont véritablement contraints de se désendetter et si tous appliquent une discipline fiscale beaucoup plus stricte qu’il ne serait nécessaire s’ils étaient en dehors de l’union monétaire. Je pense ici à un ordre de grandeur de 10% du PIB. Mais les réalités politiques, on le sait, sont tout autres. Une autre alternative serait une union politique véritable, formant un État central unique, très fort, ayant une légitimité politique très forte aussi… mais il s’agit là de pensée magique, qui n’a rien à voir avec les réalités politique de l’Europe.

     

    Article traduit par JoeLeTaxi.

     

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article119104708/Deutschland-kann-die-Euro-Zone-nicht-retten.html

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    LOUANCHI
    Jeudi 22 Août 2013 à 16:34

    HARKIS LES CAMPS DE LA HONTE    hocine     dailymontion

    5
    BA
    Samedi 24 Août 2013 à 16:07

    Dette publique de l’Allemagne : 81,2 % du PIB, soit 2150 milliards d’euros. Je dis bien : 2150 milliards d’euros.

     

    Vendredi 23 août 2013 :

     

    « Euro-rettung, die rechnung, bitte ! »

     

    « Sauvetage de l’euro, l’addition s’il vous plait ! »

     

    Après l’annonce du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble d’un probable nouveau plan d’aide à la Grèce après 2014, le Handelsblatt consacre un dossier à « l’addition » que les Allemands doivent payer pour le sauvetage de l’euro.

     

    Le quotidien économique allemand critique Angela Merkel, qui s’était dite « incapable d’indiquer le montant du sauvetage de l’euro ».

    « La chancelière poursuit visiblement un but cet été : garder le calme sur le front de l’euro », commente le Handelsblatt, qui a fait ses propres calculs.

    Selon le journal, il en coûte à l’Allemagne quelque « 150 milliards d’euros, dont 42 devraient être rendus disponibles très vite. »

     

    Handelsblatt pose quelques questions urgentes :

    Est-ce que la politique de Merkel sauve le continent, ou est-ce qu’elle ne fait qu’apporter de la douleur ?

    Quels sont les coûts du sauvetage de l’euro pour le pauvre brave contribuable allemand ?

    L’Allemagne se surestime-t-elle, en voulant sauver la monnaie unique ?

     

    Article en langue française :

     

    http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/4079821-sauvetage-de-l-euro-l-addition-s-il-vous-plait

     

    L’Union Européenne, c’est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l’argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

     

    L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

    6
    BA
    Mardi 27 Août 2013 à 15:13

    Mardi 27 août 2013 :

     

    La Grèce perturbe la campagne de Merkel.

     

    Le sauvetage de l'euro s'invite dans la campagne. Le parti eurosceptique AfD en profite.

     

    « Nous parlons d'argent que, si ça tourne mal, la génération de nos enfants devra payer pendant trente ans »,  s'est ému Walter Kohl, qui n'est autre que le fils de l'ancien chancelier chrétien-démocrate (CDU) Helmut Kohl. Il trouve « irresponsable » la politique d'Angela Merkel, que son père surnommait « la fille ». Sa position, à moins d'un mois des élections, fait partie d'un bruit de fond potentiellement dangereux pour la chancelière, dont la campagne devait être un long fleuve tranquille. 

     

    Ce plan a basculé la semaine dernière, lorsque le ministre des Finances a reconnu qu'Athènes aurait besoin d'une rallonge financière. Un cauchemar pour les contribuables allemands, qui se perçoivent comme les victimes de la crise. « Il devra y avoir un nouveau programme d'aide à la Grèce », a déclaré Wolfgang Schäuble. 

     

    Depuis, le sujet qui devait rester tabou fait la une des journaux, qui rappellent avec délectation les promesses non tenues du gouvernement sur le coût des mesures d'aide aux pays en crise. « Sauvetage de l'euro : l'addition s'il vous plaît ! », a titré le quotidien économique « Handelsblatt » avec une caricature d'Angela Merkel en Pinocchio.

     

    « Jusqu'ici, la CDU était parvenue à ce que la Grèce ne soit pas un sujet dans la campagne et il menace maintenant de se transformer potentiellement en avalanche », estime Tilman Mayer, professeur de sciences politiques à l'université de Bonn.

     

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202966559090-la-grece-perturbe-la-campagne-de-merkel-598088.php?xtor=RSS-2132

     

    Dette publique de l'Allemagne : 81,2 % du PIB, soit 2150 milliards d'euros. Je dis bien : 2150 milliards d'euros.

     

    L'Union Européenne, c'est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l'argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

     

    L'Union Européenne, c'est un suicide collectif.

    7
    BA
    Mercredi 28 Août 2013 à 14:03

    Mercredi 28 août 2013 :

     

    Merkel : "la Grèce n'aurait jamais dû être admise dans la zone euro"

     

    La chancelière allemande Angela Merkel, en campagne pour un troisième mandat aux législatives du 22 septembre, a lancé mardi lors d'une réunion électorale que la Grèce n'aurait pas dû être admise dans la zone euro.

     

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00545407-merkel-la-grece-n-aurait-jamais-du-etre-admise-dans-la-zone-euro-598674.php

     

    Vendredi 23 août 2013 :

     

    « Sauvetage de l’euro, l’addition s’il vous plait ! »

     

    Après l’annonce du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble d’un probable nouveau plan d’aide à la Grèce après 2014, le Handelsblatt consacre un dossier à « l’addition » que les Allemands doivent payer pour le sauvetage de l’euro.

     

    Le quotidien économique allemand critique Angela Merkel, qui s’était dite « incapable d’indiquer le montant du sauvetage de l’euro ».

     

    « La chancelière poursuit visiblement un but cet été : garder le calme sur le front de l’euro », commente le Handelsblatt, qui a fait ses propres calculs.

    Selon le journal, il en coûte à l’Allemagne quelque « 150 milliards d’euros, dont 42 devraient être rendus disponibles très vite. »

     

    http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/4079821-sauvetage-de-l-euro-l-addition-s-il-vous-plait

    8
    BA
    Vendredi 30 Août 2013 à 15:32

    Union Européenne : chômage pour le mois de juillet 2013 :

     

    1- Médaille d'or : Grèce. 27,6 % de chômage.

     

    2- Médaille d'argent : Espagne. 26,3 %.

     

    3- Médaille de bronze : Chypre : 17,3 %.

     

    4- Croatie : 16,7 %.

     

    5- Portugal : 16,5 %.

     

    6- Slovaquie : 14,3 %.

     

    7- Irlande : 13,8 %.

     

    8- Bulgarie : 12,7 %.

     

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-30082013-AP/FR/3-30082013-AP-FR.PDF

     

    Chômage des jeunes de moins de 25 ans :

     

    1-      Grèce : 62,9 % de chômage des jeunes de moins de 25 ans.

     

    2-      Espagne : 56,1 %.

     

    3-      Croatie : 55,4 %.

     

    4-      Italie : 39,5 %.

     

    5-      Chypre : 37,9 %.

     

    6-      Portugal : 37,4 %.

     

    7-      Slovaquie : 34,6 %.

     

     

    8-      Irlande : 28,6 %.

    9
    BA
    Mardi 3 Septembre 2013 à 00:28

    Vendredi 30 août 2013 :

     

    Un article incroyable, ahurissant, sur les mensonges de l'Union Européenne : pendant que l'Union Européenne faisait la morale à la Grèce pendant la journée, elle alimentait la Grèce en billets de banques la nuit en cachette !

     

    En Grèce, l'argent tombe du ciel.

     

    par Effy Tselikas (Athènes)

     

    La Grèce, à court de liquidités, a évité l'implosion grâce à la livraison secrète de cash par l'UE. C'est l'envers du décor de la crise grecque : un pont aérien nocturne a fait ainsi transiter plus de 20 milliards d'euros en billets, ni vu ni connu. Récit.

     

    Des Boeing remplis de billets de banque alimentent nuitamment un improbable pont aérien, secrètement déployé pour éviter l'implosion du système. Ceci n'est pas l'extrait d'un roman d’espionnage, mais un fait établi : ces avions sont même peut-être passés au dessus de vos têtes.

     

    C’est le quotidien Daily Mail qui dévoile cette histoire rocambolesque qui a sauvé la Grèce, l’euro et l’Europe de la faillite. En sous-titre, résume le journal anglais :

     

    "Alors que la Grèce brûle et que ses banques sombrent, l’Union européenne, officiellement et via la Troïka, l’admoneste, exige des réformes et menace de l’exclure ;  au même moment, secrètement, elle la ravitaille en argent frais".

     

    Retour en arrière. Depuis 2009, la Grèce est en crise. La population, aux aguets, retire de plus en plus souvent ses économies des banques. Or la Grèce est déjà en manque de liquidités: du fait d'une économie souterraine surdéveloppée, les Grecs paient le plus souvent en liquide. La monnaie en circulation est ainsi beaucoup plus importante que dans les autres pays membres. Entre 10 et 25 % du PIB, contre 4 à 8% ailleurs. Le directeur de la Banque de Grèce d’alors, Giorgos Provopoulos, raconte:

     

    "Si un tel manque de liquidités avait  perduré, il n’y aurait plus eu assez de billets pour faire face à la demande des Grecs de retirer leurs avoirs. L’information selon laquelle les banques n’étaient pas en mesure de rembourser les déposants n’a pas été diffusée. Cela aurait provoqué la faillite des banques, une crise de confiance généralisée, et des conséquences terribles pour l’économie du pays".

     

    Ne produisant que des billets de 10€, la Grèce ne peut plus satisfaire aux exigences de sa population. Seules la Bundesbank allemande et les banques nationales d’Autriche et du Luxembourg émettent des billets de 500 €. Volontairement ou non, la Grèce est donc dans l’impossibilité de faire face légalement à ce considérable besoin de monnaie.

     

    L’Union européenne prend alors les devants, sans en référer à aucune instance élue. Sous couvert de mission très spéciale, un pont aérien est établi. Objectif : amener de l’argent frais en Grèce. Au moins 10 milliards entre 2009 et 2011. Autant les années suivantes.

     

    L'opération se déroule en plusieurs étapes. Dans un premier temps, des Boeing géants de l’entreprise MAERSK, transporteur international, ou de plus petits avions cargos, peints aux couleurs bleues et blanches de l’armée de l’air grecque, partent d’Italie, survolent l’Adriatique et les Balkans pour acheminer de fraiches coupures de 100, 200 et 500€.

     

    Puis, par voie terrestre ou maritime, l’argent transite par la Grèce continentale. De Corfou ou de Rhodes, ou de Komotini (à la frontière turque), bateaux ou camions prennent le relais. Un travail qui  se fait de nuit, jusqu’à la destination finale des précieuses cargaisons : les banques. Sans que personne ne se rende compte de rien, ni même ne s’interroge sur ces mouvements suspects. Un observateur  témoigne de ce peu de curiosité :

     

    "Sous les yeux de tous, se déroulait une révolution monétaire. Mais la seule chose qui intéressait le Grec lambda, c’est qu’il y ait de l’argent dans les distributeurs".

     

    C’est en juin 2011 que l’opération atteint son apogée. La Troïka, exaspérée par le retard dans la mise en œuvre des réformes, menace de couper les vivres à la Grèce en sucrant le prêt de 110 milliards, promis en mai 2010. Tout le monde sait que le pays est à court de liquidités et que cet argent est vital. Ne serait-ce que pour payer les salaires des fonctionnaires et les retraites.

     

    La tension sociale s’aggrave, avec moult grèves et manifestations. Par crainte, beaucoup de riches Grecs retirent leurs avoirs des banques, de  1 à 2 millions d’euros par jour.

     

    "Un jour, un client a retiré 3 millions d’euros de son compte et les a mis dans son coffre-fort" raconte ainsi un employé de banque, sous anonymat. D’autres achètent de riches demeures à Londres ou Genève, à Istanbul aussi.

     

    L’arrivée d’argent frais continue, avec un nouveau pic lors des deux séquences électorales cruciales de 2012, mai et octobre, qui voient la victoire sur le fil du parti conservateur.

     

    Un haut cadre de la Troïka (FMI, BCE et Commission européenne), qui supervisait le plan de sauvetage de la Grèce, l’avoue crûment (et anonymement) :

     

    "Ce n’était pas une mission pour sauver des vies ou pour sauvegarder la démocratie, comme les fameux ponts aériens de Berlin durant la guerre froide. Là le but, c’était de protéger le système et de faire en sorte que la monnaie unique perdure, envers et contre tout. Les investisseurs craignaient la contagion à tous les pays du Sud, à l’Italie d'abord, puis à toute la zone euro ensuite, voire à toute l’Europe. Il y aurait eu une panique immédiate. On n’avait pas une minute à perdre. Un ou deux milliards en billets par jour, c’est une somme. Cela devenait un problème industriel".

     

    En 2012, la même opération secrète a lieu à Chypre mais n’évite pas la banqueroute du système bancaire de l’île. La Grèce, elle, s’achemine vers un troisième plan d’aide. "Avec les élections allemandes ce mois-ci, la vérité se devait d’être révélée, car de nouvelles missions de sauvetage par pont aérien ne sont pas à exclure", souligne le Daily Mail. Et le journal britannique de conclure : "Turbulences prévues cet automne. Attachez vos ceintures".

     

    http://fr.myeurop.info/2013/08/30/en-gr-ce-l-argent-tombe-du-ciel-12108

     

    10
    BA
    Dimanche 8 Septembre 2013 à 14:20

    Dimanche 8 septembre 2013 :

     

    Le Premier ministre grec, Antonis Samaras, n'a pas exclu dimanche une aide "supplémentaire" européenne et a espéré que la Grèce pourrait avoir recours aux marchés en 2014, si elle réalise les réformes réclamées par ses créanciers, UE et FMI.

     

    La dette grecque s'élève actuellement à 321 milliards d'euros et devrait atteindre 176% du Produit intérieur brut (PIB) fin 2013.

     

    Depuis le début de la crise de la dette en 2010, la Grèce a bénéficié jusqu'ici d'environ 240 milliards d'euros grâce à deux programmes de prêts successifs accompagnés de mesures de rigueur drastiques et dont le second s'étend jusqu'en juillet 2014.

     

    http://www.boursorama.com/actualites/grece-samaras-n-exclut-pas-une-aide-supplementaire-europeenne-74414613048bc8a764937b4feb36cac3

     

    Les contribuables européens ont déjà prêté 240 milliards d'euros à la Grèce. Résultat : aujourd'hui, la Grèce est en faillite totale.

     

    Donc en 2014 et 2015, les contribuables européens vont lui prêter 11 milliards d'euros supplémentaires. Ce sera le troisième plan d'aide. Résultat : fin 2015, la Grèce sera encore plus surendettée.

     

    Donc en 2016 et 2017, les contribuables européens vont lui prêter 11 milliards d'euros supplémentaires. Ce sera le quatrième plan d'aide. Résultat : fin 2017, la Grèce sera encore plus surendettée.

     

    Dette publique de l'Allemagne : 81,2 % du PIB, soit 2150 milliards d'euros. Je dis bien : 2150 milliards d'euros.

     

    L'Union Européenne, c'est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l'argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

     

    L'Union Européenne, c'est un suicide collectif.

    11
    BA
    Mercredi 11 Septembre 2013 à 18:29

    Grèce : il va y avoir un troisième, et même un quatrième plan d'aide.

     

    Mercredi 11 septembre 2013 :

     

    La Grèce devra encore être aidée, peut-être même deux fois.

     

    La Grèce aura besoin d'un troisième plan d'aide, voire d'un quatrième, a déclaré mercredi Luc Coene, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE).

     

    "Il est évident que nous ne sommes pas encore venus à bout du problème grec. Nous allons devoir fournir d'autres efforts, au moins encore une fois, peut-être deux. Cela dépendra de l'évolution de la situation", a-t-il dit lors d'un entretien accordée à une station de radio belge.

     

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00548526-la-grece-devra-encore-etre-aidee-peut-etre-meme-deux-fois-coene-603775.php

     

    La dette grecque s'élève actuellement à 321 milliards d'euros et devrait atteindre 176% du Produit intérieur brut (PIB) fin 2013.

     

    Les contribuables européens ont déjà prêté 240 milliards d'euros à la Grèce. Résultat : aujourd'hui, la Grèce est en faillite totale.

     

    Quant à l'Allemagne :

     

    Dette publique de l'Allemagne : 81,2 % du PIB, soit 2150 milliards d'euros. Je dis bien : 2150 milliards d'euros.

     

    L'Union Européenne, c'est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l'argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

     

    L'Union Européenne, c'est un suicide collectif.

    12
    BA
    Vendredi 13 Septembre 2013 à 20:37

    Vendredi 13 septembre 2013 :

     

    Espagne : nouveau record de la dette publique.

     

    La dette publique de l'Espagne a atteint fin juin un nouveau record à 92,2% du PIB, dépassant l'objectif annuel fixé par le gouvernement, ce dernier expliquant cette hausse par la récession et la plus forte activité du Trésor public.

     

    Ce taux est d'ores et déjà supérieur au maximum visé par le gouvernement pour la fin de l'année (91,4% du Produit intérieur brut), selon les chiffres publiés vendredi par la Banque d'Espagne.

     

    La dette de la quatrième économie de la zone euro a augmenté de 14,7 points de pourcentage par rapport à la même période de 2012.

     

    La Banque centrale a révisé à la hausse l'endettement de l'Espagne au premier trimestre, passant de 88,2% à 90,1%, après la révision fin août des chiffres officiels du PIB de l'Espagne sur la période.

     

    La porte-parole du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, a reconnu vendredi, lors de la conférence de presse après le Conseil des ministres, ce "rebond de la dette", qu'elle a expliqué par "la situation de récession de l'économie espagnole" et "le niveau élevé d'émissions menées par le Trésor public, avec actuellement 80% des émissions prévues sur l'année déjà réalisées".

     

    Profitant de marchés plus sereins, après une année 2012 très tendue, le Trésor a accéléré son rythme d'émissions et avait couvert fin juin (date de référence pour le chiffre de la dette publique) 65% de ses besoins de financement. Début septembre, elle en était rendue à 79,8%.

     

    Soraya Saenz de Santamaria a également évoqué "le plan (de paiement) aux fournisseurs", par lequel l'Etat espagnol a aidé les collectivités à régler leurs factures, comme élément ayant contribué à creuser la dette.

     

    "La dette est l'autre versant du déficit et la principale façon de contrôler la dette publique est de contrôler le déficit", a-t-elle souligné, alors que l'Espagne s'est engagée à ramener son déficit public à 6,5% du PIB cette année, contre 7% en 2012.

     

    En montant brut, l'endettement de l'Espagne atteignait 942,76 milliards d'euros au deuxième trimestre, un record absolu depuis l'année 2000, contre 804,66 milliards un an plus tôt.

     

    Le graphique est en bas de l'article :

     

     

    http://www.boursorama.com/actualites/espagne-nouveau-record-de-la-dette-publique-752669137980a0921c9903fbdead1825

    13
    BA
    Lundi 23 Septembre 2013 à 18:26

    Lundi 23 septembre 2013 :

     

    Ackermann : de nombreuses banques de la zone euro restent sous-capitalisées.

     

    Josef Ackermann, ancien président de l'assureur Zurich Insurance, a estimé lundi que les mécanismes de transmission monétaire étaient toujours "bouchés" et que de nombreuses banques de la zone euro restaient sous-capitalisées.

     

    "De nombreuses banques sont toujours largement sous-capitalisées", malgré les nouvelles normes de Bâle III sur les fonds propres qui doivent progressivement entrer en vigueur d'ici 2019, a souligné M. Ackermann, selon le texte de son discours prononcé à l'EPFL de Zurich.

     

    Malgré la création d'une union bancaire dans la zone euro, "les mécanismes de transmission monétaires restent bouchés" et l'octroi de crédits dans les Etats périphériques de l'union monétaire européenne sont en recul, a averti l'ex-membre du conseil de surveillance du conglomérat allemand Siemens.

     

    M. Ackermann a également pointé du doigt le manque d'avancées sur la réduction des déficits structurels dans les pays du sud de l'Europe. 

     

    "Il manque en quelque sorte un 'plan Marshall' pour la reconstruction, qui ouvrirait à ces pays des perspectives d'avenir", a-t-il ajouté.

     

    "Il serait cependant faux d'attendre la convalescence et la croissance durable uniquement grâce aux mesures étatiques et régulatoires. Les établissements financiers doivent également apporter leur contribution", a souligné Josef Ackermann.

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      Commentaire :


    14
    BA
    Mardi 1er Octobre 2013 à 08:30

    Il n’y a pas que les Etats-Unis qui sont en faillite.

     

    Dans les années qui viennent, de nombreux Etats vont se déclarer en défaut de paiement.

     

    Espagne :

    2007 : dette publique de 36,3 % du PIB.

    2008 : dette publique de 40,2 % du PIB.

    2009 : 53,9 % du PIB.

    2010 : 61,5 % du PIB.

    2011 : 69,3 % du PIB.

    2012 : 84,2 % du PIB.

    Juin 2013 : 92,2 % du PIB (chiffre de la Banque d'Espagne).

     

    Italie :

    2007 : dette publique de 103,3 % du PIB.

    2008 : dette publique de 106,1 % du PIB.

    2009 : 116,4 % du PIB.

    2010 : 119,3 % du PIB.

    2011 : 120,8 % du PIB.

    2012 : 127 % du PIB.

    2013 : 132,9 % du PIB selon le gouvernement italien.

     

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE98J02G20130920

     

    La Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, la Belgique, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, Chypre sont en faillite.

     

    La Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, la Belgique, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, Chypre vont se déclarer en défaut de paiement.

     

    La question est donc :

     

     

    « QUAND vont avoir lieu ces défauts de paiement ? » 

    15
    BA
    Mercredi 2 Octobre 2013 à 14:25

    Espagne : après la période estivale, le chômage repart à la hausse.

     

    Mercredi 2 octobre 2013 :

     

    Chômage en septembre 2013 :

     

    Espagne : 26,26 % de chômage.

    56,1 % de chômage chez les jeunes de moins de 25 ans.

     

    Espagne : le chômage repart à la hausse en septembre.

     

    Le nombre de personnes inscrites au chômage en Espagne est reparti à la hausse en septembre après six mois de baisse, à 4,72 millions, affecté par la fin de saison estivale, a annoncé mercredi le ministère de l'Emploi.

     

    La quatrième économie de la zone euro, qui avait bien profité de l'embellie touristique, a enregistré sur le mois de septembre 25.572 demandeurs d'emploi en plus, tandis que le taux de chômage atteint 26,26% selon l'Institut national de la statistique (INE), qui utilise une méthode de calcul différente et sert de référence.

     

    Surtout, chez les jeunes de moins de 25 ans, le collectif le plus touché par le chômage avec un taux de 56,1%, la tendance reste à la hausse (+7,04%).

     

    http://www.boursorama.com/actualites/espagne-le-chomage-repart-a-la-hausse-en-septembre-9a1cee2c9f338e75a4922e5378f8a483

     

    16
    BA
    Vendredi 4 Octobre 2013 à 22:22

    C'est l'anniversaire de la tragédie grecque.

     

    Le 4 octobre 2009, les élections législatives donnent une victoire au Parti Socialiste en Grèce.

     

    Le 6 octobre 2009, Georgios Papandréou devient Premier ministre.

     

    Onze jours après son arrivée au pouvoir, il annonce, dans un souci de transparence, que l'état réel des finances grecques avait été caché par le précédent gouvernement. Il fait rétablir les véritables données économiques, dont un déficit équivalent à 12,5 % du PIB pour la seule année 2009. La Commission européenne confirmera cette falsification des données quelques semaines plus tard.

     

    En octobre 2009, toute la planète constate que la Grèce est en faillite. Mais les dirigeants européens ne veulent pas que la Grèce quitte l'Union Européenne, ni qu'elle retourne à sa monnaie nationale, la drachme.

     

    Les dirigeants européens décident de tout faire, et même de faire n'importe quoi, pour garder la Grèce dans l'Union Européenne. Alors que la Grèce est déjà surendettée, les dirigeants européens ...

     

    ... décident de lui prêter de l'argent, et donc ils la surendettent encore plus !

     

    D'octobre 2009 à octobre 2013, cette politique suicidaire a aggravé la catastrophe, partout en Europe.

     

    Les autres Etats européens n'avaient pas l'argent nécessaire aux soi-disant « plans de sauvetage » de la Grèce : ils ont dû emprunter des dizaines de milliards d'euros sur les marchés internationaux, pour pouvoir ensuite prêter cet argent à la Grèce et pour pouvoir créer des soi-disant fonds de « stabilité » (FESF, MES).

     

    Résultat : les soi-disant fonds de « stabilité » ne stabilisent rien du tout. Les Etats européens sont de plus en plus surendettés. Leur dette publique s’est emballée. Leur dette publique est devenue hors de contrôle.

     

    Quant à la Grèce, sa dette publique atteindra 176 % du PIB à la fin 2013.

     

    C’est comme un tourbillon qui nous entraîne tous vers le fond de l’océan : la Grèce, puis les Etats européens périphériques, les uns après les autres, sont en train de faire naufrage, et ils entraînent tous les autres Etats européens vers le fond de l'océan.

     

    L'Union Européenne, c'est un suicide collectif.

     

     

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22072013-AP/FR/2-22072013-AP-FR.PDF

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