• Le feuilleton grec (2011 - 2015)

     

    Le feuilleton grec : suite et fin ?

     

      

    ***   JUILLET 2015 ***

     

    La trahison de Tsipras ? - Sapir

    Une interprétation possible de ces propositions est qu’elles ont pour fonction de mettre l’Allemagne, et avec elle les autres pays partisans d’une expulsion de la Grèce de la zone Euro, au pied du mur. On sait que les Etats-Unis, inquiets des conséquences d’un « Grexit » sur l’avenir de la zone Euro, ont mis tout leur poids dans la balance pour amener Mme Merkel à des concessions importantes. Que l’Allemagne fasse preuve d’intransigeance et c’est elle qui portera la responsabilité du « Grexit ». Qu’elle se décide à céder, et elle ne pourra plus refuser au Portugal, à l’Espagne, voire à l’Italie, ce qu’elle a concédé à la Grèce.

    Il faut, alors, s’interroger sur le sens profond de ces propositions. Si elles sont tactiquement défendables, elles correspondent très probablement à une erreur de stratégie. Alexis Tsipras a déclaré ce vendredi matin, devant le groupe parlementaire de Syriza, qu’il n’avait pas reçu mandat du peuple grec pour sortir de l’Euro. Le fait est aujourd’hui débattable, surtout après l’écrasante victoire du « non » au référendum. Il est clair que telle n’était pas l’intention initiale du gouvernement, et ne correspondait pas au programme sur lequel il avait été élu. Mais, on peut penser que mis devant l’alternative, refuser l’austérité ou refuser l’Euro, la population grecque est en train d’évoluer rapidement. En fait, on observe une radicalisation dans les positions de la population, ou du moins c’est ce qui était observée jusqu’à ces propositions. Les jours qui suivent indiqueront si cette radicalisation se poursuit ou si elle a été cassée par ce qu’a fait le gouvernement.

    En réalité, ce que l’on perçoit de manière de plus en plus claire, et c’est d’ailleurs l’analyse qui est défendue par l’aile gauche de Syriza et un économiste comme Costas Lapavitsas[1], c’est que le cadre de l’Euro impose les politiques d’austérité. Si Tsipras a cru sincèrement qu’il pourrait changer cela, il doit reconnaître aujourd’hui qu’il a échoué. L’austérité restera la politique de la zone Euro. Il n’y aura pas « d’autre Euro », et cette leçon s’applique aussi à ceux qui, en France, défendent cette fadaise. Dès lors il faut poser clairement le problème d’une sortie de l’Euro, qu’il s’agisse d’ailleurs de la Grèce ou de nombreux autres pays.

     

     

    Grèce : Alexis Tsipras propose une capitulation aux créanciers - La tribune. Extrait.

    Alexis Tsipras rend les armes. Ce jeudi 9 juillet à 21 heures, le gouvernement grec a remis un plan de « réformes » détaillé afin d'obtenir un financement de 50 milliards d'euros sur trois ans;(...)

    Grâce à l'asphyxie financière du pays, les créanciers auront donc réussi à effacer le résultat politique du référendum du 5 juillet. (...)

    Mais il n'est pas certain que ce texte soit accepté par les créanciers. Avec une telle proposition qui s'apparente à une capitulation, Alexis Tsipras fait des concessions considérables qui ne sont acceptables que dans le cas d'une révision du stock de dettes. Si les créanciers veulent aussi éviter le Grexit, ils doivent donc désormais faire un geste sur le dossier de la dette. Que fera le premier ministre grec si ce plan ne s'accompagne pas d'un engagement sur la dette ? Nul ne le sait, mais la menace du Grexit n'a pas disparu.

     

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    La couverture médiatique du référendum grec s’est transformée, comme on pouvait s’y attendre, en véritable curée anti-Syriza. Dans la presse écrite, sur Twitter, à la télévision, c’est à un déferlement de mépris, voire de haine, que l’on a assisté, avec une virulence qui rappelle inévitablement les grandes heures du référendum français de 2005. Lors de nos premières observations, nous avons parfois mis de côté quelques épisodes journalistiques particulièrement délicieux, mais qui à eux seuls ne pouvaient donner lieu à un article. Voici donc une compilation de ces grands moments : le meilleur du pire de l’information sur le référendum grec

    Voir la suite sur le site d'acrimed

     

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     Les eurocrates condamnent le recours à la démocratie

     

    Les eurocrates condamnent le recours à la démocratie

     

     

    Allocution du premier ministre A. Tsipras au peuple grec. La choix au peuple souverain .#Référendum

    "Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple. Or on nous a demandé d’appliquer les politiques mémorandaires comme l’avaient fait nos prédécesseurs. Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple (...) Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l’ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec. J’ai proposé au conseil des ministres l’organisation d’un référendum, et cette proposition a été adoptée à l’unanimité."
     

    Source : http://syriza-fr.org/2015/06/27/allocution-du-premier-ministre-a-tsipras-au-peuple-grec-la-choix-au-peuple-souverain-referendum/

     

     

    REFERENDUM EN GRECE LE 5 JUILLET

     

     

    ***   JUIN 2015 ***

     

    ***

    Grèce, on vise le « regime change », Bruno Bertez

    Dans le monde Européen les Pays du Nord essaient d’imposer leur ordre par de multiples pressions « soft », elles sont aidées en cela par les bourgeoisies locales qui , de tous temps ont eu un penchant pour la Collaboration. A un tel point qu’elles ne se cachent plus pour accélérer les abandons de souveraineté sous prétexte de mieux mettre au pas la main d’oeuvre qui a le culot de rechigner à accepter la régression des salaires directs, indirects et des conditions de travail. (...)

    Lorsque certains pays se montrent récalcitrants, alors on organise un coup d’état. C’est ce qui s’est passé en Italie, lorsque Berlusconi a prétendu se rebeller, on l’a purement et simplement démis. Ceci a été révélé par les Américains. La même chose est arrivée au Grec Papandréou. Ce n’était pourtant pas un foudre de guerre, mais il a eu l’audace de vouloir consulter le peuple et d’organiser un référendum sur la question du bail-out infâme de son pays. ! Exit Papandréou, on a mis à sa place le docile larbin des kleptocratces et ploutocrates réunis, l’inénarrable Papademos. (...)

    Avec la Grèce de Tsipras, nous en sommes là. Bas les masques. La question n’est plus de négocier quoi que ce soit. Les positions de Tsipras et Varoufakis ne sont même pas écoutées et encore moins examinées, même si elles sont frappées du coin du bon sens. En particulier dans cette idée qu’il faut donner à la Grèce les moyens de retrouver une croissance afin de payer ses dettes. Avec la Grèce, ce qu’il faut obtenir et imposer, c’est un changement de régime! C’est exprès que nous choisissons la même expression que pour Saddam, Bashar et Poutine, car la situation est la même.

    Tsipras ne doit pas rester au pouvoir. Il faut qu’il échoue, il faut qu’il soit humilié et que cela serve de leçon aux Podemos et autres Marine le Pen.  (...)

    Les gardiens de l’austérité alimentent semaines après semaine une ruée sur les banques Grecques, et le pire est que la Banque Centrale de Grèce, aux ordres des kleptocrates, fait de même. C’est quasi de la haute trahison. La BCE et la Banque Nationale de Grèce jouent les incendiaires, elles jettent l’huile sur le feu de la panique pour être sur que le pire se produira. Elles parlent « d’une crise incontrôlable », de « perspectives d’inflation sans contrôle », de « hausse exponentielle du chômage », de « l’effondrement futur du pays ». Sont-ce là des discours de gens responsables ? Bien sur que non, ce sont des discours de gens qui jouent le pire pour obtenir la chute du soutien à Tsipras et ainsi imposer un nouveau larbin aux ordres. La Banque Nationale de Grèce a cessé de défendre les intérêts de son pays, elle obéit aux ordres venus d’ailleurs.

     

    * * *

     

    Le "sauvetage" grec est le sauvetage des banques françaises :

    Selon Monsieur Legrain ex conseiller économique de José Manuel Durão Barroso, président de la Commission européenne, "L’objectif du prêt de 2010 était de prêter au gouvernement grec pour qu’il rembourse immédiatement les banques françaises et allemandes qui étaient les principales créancières de la Grèce. Ce prêt n’a donc pas bénéficié au peuple grec mais aux banques privées. S’en est suivie une augmentation importante de la dette publique grecque et l’imposition de mesures d’austérité d’une violence inouïe."

    M. Legrain l’affirme clairement : les dirigeants d’Institutions tels que Jean-Claude Trichet, alors directeur de la BCE, ont clairement choisi de protéger les intérêts des banques de leur pays d’origine en s’opposant à toute restructuration de la dette grecque pourtant insoutenable. « Trichet a agi pour défendre les intérêts des banques françaises ».

    Fort de cette analyse, M. Legrain n’a pas hésité à exposer les conclusions qu’il en tire : « J’encourage le gouvernement à ne pas accepter les conditions des créanciers en raison des souffrances économiques et de la colonisation politique déjà imposées au peuple grec ».

    Source : Audition de Philippe Legrain, ex-conseiller de Barroso, au Parlement grec (11 juin 2015) : « le gouvernement grec a tout intérêt à ne pas céder aux créanciers »

     


     

     

    ***   JANVIER 2015 ***

    Voilà l'information importante : la gauche radicale a choisi la ligne souverainiste et patriote en faisant alliance avec la droite anti-européenne. Par la même elle a discrédité le clivage droite/gauche en refusant l'alliance avec le centre gauche pro-européen. Lisez cet article de la Tribune :

    Une union des patriotes en Grèce !

     

    Alexis Tsipras défie l'Europe en s'alliant avec les Eurosceptiques de droite - La Tribune

    Syriza et les Grecs Indépendants ont conclu un accord de gouvernement. En préférant cette alliance à celle des centristes, Alexis Tsipras lance un défi aux dirigeants européens.(...)

    Avec cette alliance, Alexis Tsipras envoie un message fort à l'Europe : il n'est pas prêt à faire des concessions sur le terrain de la restructuration de la dette et de l'abandon de l'austérité. En choisissant comme partenaire l'ANEL plutôt que les centristes europhiles de To Potami, Syriza engage un véritable bras de fer avec l'Europe. Et en fait l'élément pivot de sa future politique. D'emblée, le ton est donné.

     

     

    ***   JUIN 2012 ***

     

    Il est évident que les socialistes français ne se font aucune illusion sur le plan d'austérité qui en ce moment détruit la Grèce. Pourtant, face à la perspective d'une victoire de la gauche Syrisa, ils ont participé au chantage honteux visant à faire peur au peuple grec et les encourager à voter pour "le bon parti", la droite libérale pro-européenne :

     

    J'ai conscience que les électeurs (grecs) doivent avoir la pleine souveraineté, mais je dois les prévenir que (...) si l'impression est donnée que les Grecs veulent s'éloigner des engagements qui ont été pris et abandonner toute la perspective de redressement, alors il y aura des pays dans la zone euro qui préféreront en terminer avec la présence de la Grèce dans la zone euro"

    François Hollande, président

     

    "La question [de la sortie de la Grèce] se posera sans doute (...) Elle pourrait se poser", a déclaré M. Moscovici, "si les Grecs eux-mêmes ne respectent pas leur engagement" à l'issue du scrutin du 17 juin".

    Pierre Moscovici, ministre des Finances

     

    "Il faut bien qu'on explique sans arrogance à nos amis grecs que s'ils veulent rester dans l'euro, ce qui est je crois une majorité d'entre eux, ils ne peuvent pas se prononcer pour des formations qui de fait les feraient sortir de l'euro"

    Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères

     

    "La déclaration de Laurent Fabius est en contradiction avec ce que Monsieur Hollande a développé avant les dernières élections. On peut comprendre qu'avant les élections (en Grèce 17 juin), il y ait une attitude de chantage qui soit exercée vis à vis de la Grèce pour la décourager de voter pour une formation comme la nôtre. Mais je pense qu'après la réalité s'imposera et tout le monde prendra conscience de la nécessité de discuter avec nous."

    Alexis Tsipras, Chef de la gauche Sysira

     

     

    Aujourd'hui, du fait des plans d'austérité, alors que dans les années 30, les sociétés (USA, allemagne...) atteintes le plus violement par la crise du capitalisme libéral avaient réagit par un sursaut collectif plus ou moins démocratique, en ce début de 21ème siècle, nos vieilles nations européennes - du moins les plus faibles d'entre elles, sont menacées dans leur existence même. La Grèce est une nation qui risque de périr - fait rarissime dans l'histoire.

     Le parti socialiste fête la victoire électorale ... de la droite grecque

     

    La lutte des classes prend la forme d'un conflit de génération : vieux rentiers (patrimoine, emploi protégé, pension) contre jeunes précaires.

    Les mesures d'austérité - dont la conséquence est l'augmentation massive du chômage, précipite le suicide de la société grecque. Les jeunes déjà peu nombreux, sont jetés au chômage ou bien contraints à immigrer.

     

    Le parti socialiste fête la victoire électorale ... de la droite grecque

     

    L'instinct de mort du capitalisme, la peur ressentie par les vieux rentiers, poussent ceux-ci à voter à droite pour conserver la valeur de leurs économies (illusoire dans une économie en faillite), tandis que le désir de vivre des jeunes les poussent à voter Syrisa.

    Le 17 juin, en Grèce, société vieillie, la mort l'a emportée sur la vie. Pour l'instant.

     

    L'important pour le Parti Socialiste français, eurocrate jusqu'au bout des ongles, est de sauver l'euro à tout prix. D'autant plus que jusqu'à présent, le sacrifice ne concerne que les peuples périphériques, que l'on prie, s'ils le permettent, de souffrir en silence.

     Nous vivons des moments de la "grande histoire", dramatiques, à partir lesquels les générations suivantes jugeront le comportement des uns et des autres.

     

     

     

    ***   FEVRIER 2012 ***

    Pourquoi la tension monte entre Berlin et Athènes, La Tribune - Février 2012. Extrait.

    Cette fois, la coupe est pleine. Le président de la république hellénique, Karolos Papoulias a, mercredi, déclaré officiellement devant un parterre de militaires grecs qu’il « n’acceptait pas » que son pays « soit insulté ». Et d’attaquer directement le ministre allemand des Finances qui, dimanche dernier, avait mis en doute les capacités d’Athènes à respecter les engagements : « qui donc est Monsieur Schäuble pour dénigrer notre pays ? Qui sont les Néerlandais ? Qui sont les Finlandais ? » (...)
     

     L’assurance accordée par les deux grands partis ne suffit du reste pas à rassurer Wolfgang Schäuble qui préférerait l’idée qu’il avait déjà évoqué d’un « commissaire aux économies » (Sparkommissar) gérant le budget grec de façon autonome. Parallèlement au risque de faillite, les rumeurs de pertes de souveraineté de la Grèce se multiplient donc : le député européen CDU Elma Brok a réclamé le report des élections et on évoque une « priorité absolue du remboursement de la dette » comme condition au versement de l’aide en mars.(...)

     

    Revue de presse de la semaine - 10 février

    Donc là, les grecs ne sont pas contents. Ils brûlent le drapeau allemand.

     

    "L'Europe c'est la paix entre les peuples" qu'on vous dit.

     

     

    Giscard, l’euro et la Grèce, Le Monde - 13 Février. Extrait.

    "Il aurait fallu que la Grèce sorte de l'euro !", lance soudain l'ancien président de la  République qui disserte depuis une heure sur l'Europe et la crise des dettes souveraines. Il n'y a pas de jugement de valeur dans son propos, pas de reproches adressés au gouvernement grec, régulièrement tancé par l'Allemagne pour ne pas en faire assez dans la remise en ordre.

    Le "père" de la constitution européenne raisonne en économiste : "on impose à la Grèce l'équivalent d'une dévaluation intérieure, tout en gardant une monnaie forte. C'est une équation insoluble"(...)

    Le Monde

     

     

    ***   NOVEMBRE  2011 ***

    Papandréou qui propose un référendum sur l'euro. Affolement des eurocrates, le président est lynché dans la presse européiste... Finalement il sera débarqué par la "démocratie européenne".

     

    François Lenglet est un des rares à avoir salué la décision de et appelle à une sortie négociée de la Grèce :

    "Le problème de la Grèce, ce n'est pas la dette mais l'euro (...)

    l'histoire monétaire est jonchée d'unions monétaires qui se font et se défont"

     

     

    La Grèce dans l'euro : la question se pose, éditorial du Monde - 01 Novembre 2011

    "Quelle mouche a donc piqué George Papandréou ? Le premier ministre grec veut-il vraiment donner raison à tous ceux qui, en Allemagne et ailleurs, regrettent la présence de son pays dans la zone euro ? En annonçant, lundi 31 octobre dans la soirée, sans en avertir ses partenaires européens, son intention de soumettre à référendum le plan de sauvetage de l'euro mis au point il y a à peine une semaine, le chef du gouvernement grec redonne en tout cas vigueur à une tempête qui risque de nouveau de tout emporter. (...)"

     

      

    ***  SEPTEMBRE  2011 ***

    Pour la première fois en France, et en quelques jours, autour du 10 Septembre 2011, le tabou sur un défaut de la Grèce est tombé. Sans oublier la sortie sur la Grèce (et de prison) de DSK...

     

     DSK dit la vérité...sur la Grèce - 17  Septembre

     

    "C'est la première fois qu'un responsable de premier plan dit la vérite : que la solution choisie pour aider la grèce n'est pas la bonne et qu'il faut en changer. Le paradoxe c'est que c'est DSK lui même qui a mis au point ce plan de sauvetage il n'y a pas si longtemps (...) Les gens aux manettes ne disent pas la vérité"

    François Lenglet, du journal La Tribune, sur BFM - 19 Septembre

     

     

    Si la Grèce sortait de l'euro..., Le Figaro - 12 Septembre 2011

    "Une sortie de l'euro d'Athènes demeure «imaginable» et «supportable», avance Patrick Artus. Toutefois, «[il] ne tenterait pas le coup», insiste-t-il, de peur que les marchés se mettent en tête que d'autres pays en difficulté ne quittent à leur tour la monnaie unique."

     

    L'Allemagne se préparerait à une faillite de la Grèce, Le Figaro - 11 septembre 2011

    "Selon les informations de l'hebdomadaire allemand Spiegel, le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, aurait déjà mis au point deux scénarios sur l'avenir de la Grèce. Dans le premier cas, le pays reste dans la zone euro, dans le second le pays sort de l'euro et revient à son ancienne monnaie, la drachme. Ce serait alors la faillite du pays. L'hebdomadaire allemand ne précise toutefois pas quel pourcentage est attribué à ce deuxième scénario."

     

    Le Premier ministre néerlandais veut sortir les mauvais élèves, Presseurop, 9 septembre 2011

    "Un tabou a peut être été brisé. "Rutte [le Premier ministre néerlandais] est le premier à parler d'expulsion de la zone euro", titre De Volkskrant. Si certains pays échouent de façon systématique à respecter les lois budgétaires de l'UE, ils devraient choisir de quitter la zone euro, a-t-il écrit dans une lettre adressée au parlement néerlandais. Et dans une tribune écrite dans le Financial Times, le 8 septembre, Rutte et son ministre des Finances Jan Kees De Jager ont parlé sans détour : "A l'avenir, la sanction ultime pourrait être d'obliger les pays à quitter l'euro". "La punition ultime d'une sortie forcée est, selon le gouvernement, quelque chose qui pourrait s'appliquer sur le long terme. Car une modification du traité européen prendrait des années (…)", précise le quotidien."


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