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« Le gouvernement grec a sacrifié la démocratie » - Zoe Konstantopoulou
Sur le site : www.revue-ballast.fr, interview de Zoe Konstantopoulou, ex présidente du parlement grec
Extrait :
"Le but déclaré du gouvernement, c'était de gagner le référendum. Mais durant la semaine de campagne, il y a eu des interventions de la part de membres du gouvernement qui étaient tout à fait contraires à ce but et qui n'allaient pas dans le sens de protéger la procédure. Par exemple, des déclarations de M. Dragasákis, le mardi 30 juin, disant que le référendum serait annulé. En tant que présidente du Parlement, j'ai clarifié publiquement qu'il n'y avait aucune manière de retirer un référendum décidé par le Parlement. Tsípras a aussi fait des interventions qui allaient dans le sens de gagner. Ma conclusion est que Tsípras ne pensait pas qu'il allait gagner. Je pense qu'il avait perdu le sens de la société, et c'est pourquoi il avait l'air aussi surpris par l'ampleur de la manifestation pour le « non », le 3 juillet — la plus grande organisée à Athènes depuis quarante ans. (...)
"Pendant cinq années, les créditeurs ont fait la guerre à toute procédure démocratique. Ils n'étaient jamais contents quand il y avait des élections en Grèce, qu'à chaque fois ils présentaient comme un danger contre l'économie. Ils étaient très mécontents avec le référendum. La première fois qu'ils étaient contents d'un processus électoral, c'est quand Tsípras a décidé de dissoudre ce Parlement qui comptait une bonne partie de députés refusant la capitulation. Pour moi, ces élections étaient conclues avec les créditeurs pour se débarrasser de ceux qui résistaient. Elles étaient faites pour qu'il soit impossible, ou presque impossible d'avoir une représentation politique de la gauche anti-mémoranda et anti-austérité"
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Commentaires
2Myla2Vendredi 20 Novembre 2015 à 22:23Bonjour,
je ne suis pas en guerre.
Voir l'article de bernard Stiegler, dont je partage l'analyse.
Cordialement,
Myla
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Vendredi 13 novembre 2015, vers 23 heures 45 :
Nous sommes en guerre.