• Les étapes de la conversion libérale du Parti Socialiste

    Partie 2 : L'introuvable social-démocratie

    Partie 3 : Les origines marxistes du socialisme : Que faire de la démocratie libérale ?

     

    Les 5 déclarations de principes du mouvement socialiste

     

    Si l'histoire du socialisme, en tant qu'idéologie, débute quelque part au milieu du 19ème siècle, les socialistes français voient dans la création, en 1905, de la Section française de l’internationale ouvrière (SFIO), l'acte fondateur de leur mouvement politique. Auparavant divisé en de nombreux courants, le mouvement ouvrier se dote d'une organisation unique dont l'orientation doctrinale et les règles institutionnelles sont fixées dans une déclaration de principes

    Pendant plus d'un siècle d'existence, la vieille maison a connu bien des péripéties : des défections et des ralliements, l'exercice du pouvoir et des périodes de disgrâce, des crises et des mutations. Cette histoire agitée n'a pas été sans repositionnements idéologiques, reflêts de l'évolution de la société et de choix politiques stratégiques. A quatre reprises, les militants du parti ont cru nécessaire une réécriture du texte fondamental. Nous nous sommes penchés sur ces cinq déclarations de principes du Parti Socialiste. Pour voir.

    * * *

     

    I. 1905 : Réforme ou Révolution ?

    Le premier texte date de la création de la SFIO, fusion du Parti Socialiste Français de Jean Jaurès et du Parti Socialiste de France de Jules Guesde, en 1905. Quelques lignes suffisent à exposer la doctrine politique :

    "Le parti socialiste est un parti de classe qui a pour but de socialiser les moyens de production et d’échange, c’est-à-dire de transformer la société capitaliste en une société collectiviste ou communiste, et pour moyen l’organisation économique et politique du prolétariat. Par son but, par son idéal, par les moyens qu’il emploie, le parti socialiste, tout en poursuivant la réalisation des réformes immédiates revendiquées par la classe ouvrière, n’est pas un parti de réforme, mais un parti de lutte de classe et de révolution." 

    La doctrine officielle, se réclamant du marxisme, s'articule autour de deux idées : la lutte des classes et le projet d'instaurer une société fondée sur la socialisation des moyens de production. A la question posée de la stratégie politique, l'ambiguité est entretenue puisque il est affirmé que le parti est révolutionnaire, en même temps qu'il est fait allusion à une possible alliance de circonstance avec d'autres partis, dans le cadre de la république bourgeoise. Réfome ou révolution, voila la question qui a opposé Jean Jaurès et Jules Guesde, notamment à l'occasion de leurs discours prononcés en 1900, restés célèbres, où s'exposent de façon contradictoire "les deux méthodes".

     

    II. 1946 : La SFIO face au communisme

    La deuxième déclaration de principes date de 1946. Le mouvement ouvrier est divisé, depuis 1920, entre, d'un côté, le Parti Communiste, né de l'adhésion à la IIIème internationale dans un acte d'allégeance au marxisme-léninisme et à la révolution russe, et, de l'autre, la SFIO, restée fidèle à la IIème internationale, se voulant l'héritière de la vieille maison. Le moment est venu de se démarquer clairement de l'expérience soviétique et du Parti Communiste français, dont le poids au sortir de la guerre est considérable. Le rapport au pouvoir a changé aussi, puisque la SFIO a maintenant l'expérience de gouvernement - le Front Populaire est passé par là - et elle est susceptible d'être à nouveau appelée à gouverner. En outre, le vieux monde doit se réinventer après la crise du capitalisme libéral et le désastre de la seconde guerre mondiale. Le socialisme - tant sous sa forme démocratique à l'Ouest qu'autoritaire à l'Est - triomphe partout en Europe.

    "Le caractère distinctif du Parti socialiste est de faire dépendre la libération humaine de l’abolition du régime de la propriété capitaliste (...) Le Parti socialiste est un parti essentiellement révolutionnaire : il a pour but de réaliser la substitution au régime de la propriété capitaliste d’un régime où les richesses naturelles, comme les moyens de production et d’échange, deviendront la propriété de la collectivité et où, par conséquent, les classes seront abolies. Cette transformation accomplie dans l’intérêt de tous les hommes, ne peut être l’œuvre que des travailleurs eux-mêmes. Quels que soient les moyens par lesquels elle sera accomplie, elle constitue par elle-même la révolution sociale. C’est en ce sens que le Parti socialiste a toujours été et continue d’être un parti de lutte de classe, fondé sur l’organisation du monde du travail."

    "Il n’y a pas d’émancipation du travail si la cité n’est pas libre. Les libertés démocratiques étendues et développées sont à la fois l’élément nécessaire de tout régime socialiste, et le moyen d’assurer au prolétariat, au sein même du régime capitaliste, les réformes progressives qui améliorent sa condition et accroissent sa capacité révolutionnaire."  

    Les deux idées fondamentales, la lutte des classes et l'abolition du capitalisme par la socialisation des moyens de productions, sont toujours affirmées avec force. Toutefois, la doctrine politique a évolué puisqu'elle adjoint à son marxisme originel, l'héritage républicain et la revendication de l'Etat de droit. Les institutions démocratiques sont désormais pleinement compatibles avec "la révolution sociale". Si le parti reste "essentiellement révolutionnaire" dans sa visée, il assume sa pratique réformiste. C'est là, la ligne de démarcation avec le Parti Communiste. A noter que ce sera la dernière fois qu'une déclaration de principes sera claire et concise.

     

    III 1969 : l'influence de Mai 68

    Les évènements de 1968 sont venus bousculer la société française de l'après-guerre, laissant s'exprimer une aspiration libertaire portée en particulier par les nouvelles générations estudiantines. Le mouvement du socialisme démocratique sera électoralement le grand bénéficiaire de ce basculement, au contraire d'un parti communiste ébranlé par la contestation des régimes de l'Est. Alors qu'en 1969, la SFIO prend le nom de Parti Socialiste, la rédaction d'une nouvelle déclaration de principes s'impose, afin d'intégrer à la doctrine, la nouvelle dimension sociétale et anti-consummériste des voies de l'émancipation. La rédaction a dû être confiée à un étudiant de la rue d'Ulm tant le texte, un peu long, est marqué par le style universitaire.

    1. Fidèle à la ligne anticapitaliste, le Parti Socialiste se définit toujours comme un parti de lutte des classes, et vise le dépassement du capitalisme :

    "Parce qu’ils sont des démocrates conséquents, les socialistes estiment qu’il ne peut exister de démocratie réelle dans la société capitaliste. C’est en ce sens que le Parti socialiste est un Parti révolutionnaire. Le socialisme se fixe pour objectif le bien commun et non le profit privé. La socialisation progressive des moyens d’investissement, de production et d’échange en constitue la base indispensable.  (...) Le Parti socialiste propose aux travailleurs de s’organiser pour l’action, car l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes. 

    2. Comme en 1945, il réaffirme son attachement aux institutions de la démocratie libérale, dont l'approfondissement est considérée comme faisant partie intégrante du projet d'émancipation socialiste :

    Les libertés démocratiques et leurs moyens d’expression, qui constituent l’élément nécessaire à tout régime socialiste, doivent être amendés et étendus par rapport à ce qu’ils sont afin de permettre aux travailleurs de transformer progressivement la société.

    Dans cette perspective, le mouvement socialiste considérera comme indispensables l’adhésion et le consentement des masses aux actions menées et ses militants doivent tendre à modifier, par les voies multiples de la démocratie, le rapport de forces actuellement imposé par la classe dominante. (...)

    3. La troisième déclaration de principes explore de nouvelles voies d'émancipation. Refus des discriminations raciales dans le contexte de la lutte anti-impérialiste ; critique du productivisme et de la société de consommation ; revendication de nouvelles formes de démocratie, non plus cantonnée aux institutions représentatives :

    "De nouvelles formes de culture doivent accompagner la démocratisation économique et politique de la société et se substituer à l’idéologie de la classe dominante. Elles seront affranchies de toutes les aliénations intellectuelles ou commerciales et favoriseront l’indépendance matérielle et morale du travail créateur. (...) c’est la combinaison entre les différentes possibilités démocratiques, politiques et syndicales, qui créera les conditions de passage d’un régime à l’autre."

    Au final, les éléments de libéralisme politique et culturel viennent compléter sans l'affaiblir, l'idéologie socialiste, laquelle inscrit dans l'histoire le mouvement des travailleurs, dans le sens d'un dépassement du capitalisme. 

     

    IV 1990: la chute du mur idéologique

    Paradoxale fin de siècle. L'effondrement des régimes Est-socialistes consacre la victoire du socialisme démocratique sur le communisme de parti, en même temps qu'il fragilise la posture idéologique du socialisme face au capitalisme triomphant. Les victoires électorales du Parti Socialiste lui donnent durablement le pouvoir au moment où la mondialisation libérale étend son emprise sur le monde occidental.

    La quatrième déclaration de principes du parti socialiste n'est plus dans la ligne des trois premières. L'évolution doctrinale et sémantique reflète l'indétermination du projet socialiste.

    Pour la première fois depuis sa fondation en 1905, le mouvement socialiste amende son marxisme originel : il n'est plus le parti des travailleurs, mais "un parti de rassemblement (...) [certes] particulièrement attentifs aux intérêts des salariés". S'il reste "un parti de transformation sociale" en vue du "dépassement du capitalisme", il se prononce en faveur "d'une société d'économie mixte". Il faut donc comprendre le marché n'est donc plus une forme sociale à abolir. La formulation choisie laisse entendre une attitude d'acceptation résignée face au libéralisme économique : "sans méconnaître les règles du marché (...) [le PS] n’accepte pas que les logiques du marché soient seules déterminantes."

    D'abord sur un mode défensif quand il s'agit du libéralisme économique seul, ce texte engage la réévaluation positive du libéralisme, dans toutes ses dimensions : économique, sociale et culturelle. Le paragraphe qui suit ne résonne-t-il pas comme la victoire du libéralisme devant le socialisme autoritaire, victoire volée au socialisme démocratique ? :

    Le Parti socialiste (...) affirme que toutes les libertés sont liées : leur plein exercice, sur les plans politique, économique, social et culturel, est la condition de l’épanouissement et de l’approfondissement de la démocratie. Le Parti socialiste a en effet conscience de la limite des droits quand ils ne sont pas accompagnés des conditions concrètes susceptibles d’en permettre la réalisation. L’histoire a tranché : le combat pour la liberté est indissociable de celui pour l’égalité. (...) Il affirme l’égalité de tous les citoyens et récuse toute mesure discriminatoire fondée sur le sexe, la race, les convictions philosophiques ou religieuses, les choix de vie personnels.

    En même temps que le mur de Berlin, est tombé celui qui distinguait l'idéologie socialiste de l'idéologie libérale. L'acceptation du fait libéral, à travers la résignation au marché - même cantonné à une place limitée - met un terme l'idée d'une voie toute tracée du dépassement du capitalisme par socialisation tout azimut de l'économie. Les socialistes en sont réduits à se contenter de l'économie mixte comme nouvel idéal que rien ne distingue plus de la réalité. En l'absence de perspectives collectivistes, le futur sera à l'image du présent. Avec la fin de l'Histoire, c'est la fin d'une histoire, celle du mouvement ouvrier, inspiré par le marxisme, orphelin de ce qui le définissait en propre, à savoir l'espérance d'un dépassement du conflit de classe par l'avènement d'une société communiste - non marchande. Par contraste, "l'approfondissement de la démocratie" vient de l'extension des droits civiques. Le Libéralisme a pris la relève de la fabrication du futur.

    La crise d'identité du parti socialiste traverse le texte de part en part et le rend confus et contradictoire : Que signifie "dépassement du capitalisme" quand l'économie mixte est le seul régime concevable ? La question se pose donc : cette déclaration de principes est-elle encore celle d'un parti véritablement socialiste ?

    Se détachant du marxisme d'origine, mais encore hésitante face à l'idéologie libérale par nature peu apte à la projection historique, il faut bien trouver autre chose pour combler le vide de son projet politique. C'est de toute évidence pour cette raison que pour la première fois, le Parti Socialiste fait référence à la construction européenne, en lui donnant même un place centrale :

    Le Parti socialiste fait le choix de l’Europe pour donner aux nations qui la composent les moyens d’affronter les défis de l’avenir. La communauté européenne, à condition quelle ne se réduise pas à un simple marché, en sera un élément moteur. Les socialistes s’attachent à accélérer la construction européenne dans toutes ses dimensions : politique, économique et sociale. 

      

    2008 : L'aggiornamento libéral 

    "Mon projet n'est pas socialiste". Cette petite phrase du candidat socialiste lors de la campagne présidentielle de 2002 a fait l'effet d'un coup de tonnerre, qui résonne encore jusqu'à aujourd'hui. Il aura fallu attendre 2008 pour qu'une nouvelle déclaration de principes entérine cette évolution d'un parti qui conserve le nom de socialiste, non plus pour qualifier un projet, mais en référence à son passé. Ironie du sort, le grand parti de la gauche abandonne toute référence au marxisme et à l'anticapitalisme au moment où se déclenche une crise de grande ampleur qui pourrait bien aboutir à la remise en cause générale de la mondialisation capitaliste. Mais en 2008, il était encore trop tôt pour que la gauche devenue libérale perçoive la profondeur de la crise.

    Symptomatique d'un retournement, le parti ne défend plus spécifiquement les intérêts des ouvriers, ou des salariés - mais s'adresse à tous les citoyens, sans qu'il soit fait référence à un statut, ou à une catégorie sociale : "Le Parti socialiste est un parti populaire ancré dans le monde du travail".

     Bien sûr, on trouve encore dans ce texte des vestiges idéologiques du marxisme. Ainsi la "transformation radicale" fait écho à l'idéal révolutionnaire. Mais, pour la première fois, le dépassement du capitalisme n'est plus d'actualité. Il s'agit maintenant de "réguler" un "capitalisme, créateur d’inégalités, facteur de crises, et de dégradations des équilibres écologiques". Le libéralisme a définitivement remplacé le socialisme comme idéologie de référence tant le marché est devenu le cadre général dans lequel s'inscrit tout le reste : "Les socialistes sont partisans d’une économie sociale et écologique de marché, une économie de marché régulée par la puissance publique". 

     Le socialisme n'a pas d'avenir mais il a un passé. Se réclamant de la tradition, le Parti Socialiste se donne la tâche de gérer le patrimoine historique du mouvement ouvrier, lequel a légué à la France un modèle de démocratie sociale. Issu des luttes populaires, bâti au fil de l'eau, considéré par les socialistes d'alors comme participant d'une transition vers un monde débarrassé de l'exploitation capitaliste, le modèle social apparait maintenant, une fois dissipée l'espérance révolutionnaire, comme une réalisation digne d'être défendue en tant que telle. En ce qui concerne l'avenir, fini les lendemains qui chantent de la société sans classe. Tout au plus, il s'agit, par la rationalisation et l'adapation de l'Etat social, de contenir les inégalités : "La redistribution permanente des ressources et des richesses est nécessaire pour donner une réalité à l’égalité des droits, offrir à chacun les chances de conduire sa vie, réduire les écarts de condition et combattre la pauvreté." Le présent du socialisme démocratique s'apparente en réalité à un républicanisme redistributif :

    "Une tâche tout aussi importante est de réactualiser ce qui est l’apport propre du socialisme démocratique dans le siècle dernier, l’État social, qui permet aux réponses collectives de satisfaire les besoins individuels dans leur diversité. Celui-ci privilégie d’abord l’investissement productif au détriment de la rente et de la spéculation. Il doit être un État qui investit et émancipe en privilégiant l’éducation, la recherche, l’innovation, la culture. Il assure une protection contre les risques sociaux. Il repose sur une redistribution assumée et la mise en œuvre d’une fiscalité progressive. Il doit garantir pour tous, la sécurité des personnes et des biens sans laquelle il n’y a pas de liberté réelle. La régulation est un des rôles majeurs de l’État pour concilier l’économie de marché, la démocratie et la cohésion sociale et territoriale."

    Comme le Parti Socialiste le proclame, il "veut rassembler toutes les cultures de la gauche." La fin de la spécificité socialiste a permis de se réaliser l'ambition avouée d'être le grand parti d'une gauche enfin unie dans toute ses composantes. La cinquième déclaration de principes est celle d'une gauche républicaine, idéologiquement libérale, attentive aux enjeux sociaux et écologiques.  C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, ce texte, véritable liste à la Prévert, est si long, si insipide aussi, car c'est deux siècles d'histoire de la gauche dont il a fallu se prévaloir, là où les précédentes déclarations se concentraient sur ce qui faisait l'identité du socialisme démocratique.  

     

     

    * * *

     

    Texte de la déclaration de principes de 1905 

    Texte de la déclaration de principes de 1946 

    Texte de la déclaration de principes de 1969

    Le texte de la déclaration de principes de 1990 

     Texte de la déclaration de principes de 2008

     


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  • Commentaires

    1
    BA
    Vendredi 20 Juillet 2012 à 15:19

    Les socialistes sont des cons.

     

    Les socialistes sont des cons car ils n'ont toujours pas compris qu'il n'y aura jamais de justice sociale si on ne retourne pas d'abord au principe de l'indépendance nationale.

     

    Les socialistes sont des cons car ils ont fait l'erreur historique de choisir comme priorité absolue la construction d'une Europe supranationale ALORS QU'ILS AURAIENT DU CHOISIR LA JUSTICE SOCIALE.

     

    Résultat : leur connerie d'Europe supranationale va exploser, et la justice sociale n'est qu'un lointain souvenir. Les socialistes ont perdu sur les deux tableaux.

     

    Bravo, les gars.

     

    BA, ancien électeur socialiste.

     

    Vendredi 20 juillet 2012 :

     

    Vers 15 heures :

     

    Espagne : taux des obligations à 10 ans : 7,234 %. Record historique battu.

     

    http://www.bloomberg.com/quote/GSPG10YR:IND

     

    Espagne : la région de Valence demande l'aide de l'Etat.

     

    La région espagnole de Valence, fortement endettée, a fait savoir vendredi qu'elle demanderait à bénéficier du mécanisme d'aide de quelque 18 milliards d'euros proposé par le gouvernement pour assainir les finances publiques des régions.

     

    Le plan d'aide est assorti de la stricte condition que la région concernée se conforme à ses objectifs de réduction des déficits.

     

    L'annonce a fait chuter les Bourses européennes ainsi que l'euro, tombé sous le seuil de 1,22 dollar.

     

    Le gouvernement espagnol a approuvé la semaine dernière la création d'un nouveau fonds pouvant atteindre 18 milliards d'euros destiné à aider les régions en difficulté à se financer.

    3
    Coma81 Profil de Coma81
    Samedi 8 Septembre 2012 à 14:44

    Dans vos indicateurs, vous incluez le taux de chomage et sa progression ?

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