• La débandade généralisée a commencé. La liste commence à s'allonger des personnalités politiques, des économistes, et même (!) des journalistes, qui avouent leur doute concernant l'euro, voire l'UE.

    Il aura fallu 4 ans de crise de l’euro.

    La gauche a maintenant 4 ans de retard sur le Front National.

    La gauche a surtout 9 ans de retard par rapport au référendum sur le TCE dont elle n’a jamais su interpréter le résultat.

    C’est trop tard. La gauche - le front de gauche - a perdu la confiance des classes populaires, lesquelles sont viscéralement antieurolibérales. La pente risque d'être trop dure à remonter.

    Malheureusement pour les classes populaires le FN n’est qu’un ballon de baudruche qui va exploser à la première difficulté.

    Que reste-t-il alors ?

    Nous allons vers une crise majeure de la démocratie.


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  • « Il est des messages que l’on ne délivre pas avec joie : l’euro a moins d’une chance sur deux de survivre. »

    Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Échos
     
     
     
    Se préparer à l’après-euro :Mardi 25 février 2014.

     

     

     


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  • La crise de la finance a remis en cause la légitimité du capitalisme libéral. A la stupeur générale, les Etats - par l'intermédiaire principalement des banques centrales - ont dû intervenir en catastrophe pour sauver les banques. Socialisation des pertes, privatisation des profits. Nous sommes loin ici des principes du libéralisme. Il s'agit plutôt - pour reprendre les termes de notre regretté Prix Nobel d'économie, Maurice Allais - de "chienlit laissez-fairiste", qui profite d'abord aux puissants et aux mafias.

    Face à cette monumentale défaillance des marchés financiers dérégulés, les Etats sont pressés, par leur population passablement énervée, de restaurer des règles permettant un meilleur fonctionnement de l'économie. Cela ne veut pas dire que la socialisation de la finance soit à l'ordre du jour. Néanmoins, même dans une optique libérale, on peut espérer qu'il soit possible d'assurer, par une régulation appropriée, un meilleur fonctionnement du marché. Cela signifie mettre un terme au pouvoir exorbitant des grandes banques, en séparant banques d'investissement et banques de dépôt. C'est cette voie qu'emprunte actuellement les Etats-Unis et le Royaume-Uni.

    Pourtant, comme le relate l'OFCE, en Europe, un pays s'oppose à la mise au pas de la banklatura. Ce pays est la France : 

    "Il est donc assez curieux d’observer qu’aujourd’hui le Royaume-Uni a effectivement légiféré dans le sens préconisé, résistant à la pression des lobbys financiers ; tandis que le gouvernement français, non seulement a capitulé devant « l’ennemi invisible », mais bataille maintenant contre un projet moins strict que celui adopté outre-Manche. (...) En définitive, la France est devenue un des adversaires les plus résolus d’une réforme qui faisait l’objet, il y a moins de deux ans, d’une des principales promesses de campagne du Président élu. (...)

    Les propos du Ministre de l’Economie ainsi que du Gouverneur de la Banque de France ne font que renforcer les suspicions sur de possibles connivences dans notre pays entre une partie de la haute administration des Finances et le secteur bancaire."

    Incidemment, on progresse dans l'élucidation - qui passionne tant la presse - "des orientations idéologiques" de notre gouvernement. Il n'est ni socialiste (on le savait)... ni libéral (on le croyait). Il est tout simplement corrompu.


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  • Depuis les années 2000, la Lettonie s'est fixée comme objectif d'intégrer la zone euro. Ses motivations sont essentiellement géopolitiques : en renforçant son appartenance au bloc européen, le pays cherche à se prémunir des visées impérialistes de son encombrant voisin russe.

    Les citoyens européens n'y ont peut-être pas prêté attention, mais le 1er janvier 2014, la zone euro a donc accueilli son 18ème membre, la Lettonie, qui a su convaincre les pays membres et la commission européenne, de sa capacité à se soumettre à la discipline eurolibérale. Le cas Letton est une success story européenne. Peu importe si l'économie lettone est en miette.

    L'histoire nous est contée par l'OFCE. En voici les grandes lignes:

     

    1. Bien entendu, la condition première pour intégrer l'union monétaire, est de démontrer sa capacité à maintenir un taux de change fixe entre sa monnaie nationale et l'euro. Interdiction donc de dévaluer sa monnaie :

    "Conformément à l’avis du FMI, elle a tenu bon sur son objectif d’adhérer rapidement à la zone euro en refusant catégoriquement d’utiliser l’arme de la dévaluation externe pour sortir de la crise. Ainsi, elle a poursuivi sa politique de change fixe par rapport à l’euro, ininterrompue depuis le 1er janvier 2005."

     

    2. Dans ces conditions, sans l'arme monétaire, comment surmonter la crise ? Par la recette imposée partout par l'eurocratie, la dévaluation interne :

    "Le pays a dû se résoudre à mettre en œuvre une purge budgétaire afin de renforcer sa compétitivité et de réduire son déficit public, en baissant drastiquement les dépenses publiques, les salaires et les pensions de retraite."

     

    3. Le résultat économique est le même que partout où la dévaluation interne a été appliquée : dépression économique digne de la crise des années 1930. Sans que cela n'émeuve personne :

    - Baisse du PIB : en 2012, le PIB était inférieur, en termes réels, à son niveau de 2007.

    - Explosion du chômage : le chômage passe de moins de 6% en 2007 à 21% en 2010. Les jeunes sont poussés à émigrer, ce qui ramène le taux de chômage à 12% aujourd'hui.

    "En outre, si le taux de chômage a été quasiment divisé par deux depuis 2009, il représente encore 11,9 % de la population active et surtout, sa baisse est en partie liée à une forte émigration."

    - Le pays se trouve endetté et soumis au risque financier :

    "La dette publique a fortement progressé entre 2007 et 2012, passant de 9 % à 40 % du PIB. (...) Mais surtout, comme l’a souligné la BCE dans son rapport sur la convergence, près d’un tiers des dépôts bancaires (pour un montant de 7 milliards d’euros) sont détenus par des non-résidents, notamment originaires de Russie. A l’instar de l’exemple chypriote, cela fait peser un fort risque sur la stabilité bancaire en cas de crise, avec de potentielles fuites de capitaux."

     

    Merci à l'OFCE pour cette mise au point salutaire. Le suicide européen continue...

     


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  •  

    1) Apparition du chômage de masse à partir de 1975 jusqu'à aujourd'hui

    En 1975, le chômage était quasiment inexistant : les 600 000 chômeurs (au sens du BIT) représentaient moins de 3% de la population active. Dès lors, le chômage s'est mis à augmenter sans discontinuer pendant les 13 années qui suivirent. La barre des 2 millions de chômeurs a été franchie pour la première fois en 1984 et le point culminant a été atteint au deuxième trimestre de l'année 1987, avec 9,2% de la population active au chômage (BIT).

    La crise a eu pour élément déclencheur un choc d'offre négatif : l'augmentation des prix de l'énergie s'est répercutée sur les coûts de production, et est venue plomber les taux de marge des entreprises. Du fait de son mauvais état, le tissu industriel français n'a pas été en mesure de répondre aux stimulations répétées de la politique économique menée par les gouvernements successifs. Il faut ajouter que l'ouverture commerciale et la circulation des capitaux - phénomène appelé "mondialisation" - avaient largement limité l'efficacité des politiques de relance.

    En 1983, le gouvernement de gauche, après l'échec des plans de relance, n'avait plus d'autre solution que de mener une politique de l'offre, plus adaptée à cette nouvelle situation. Cependant un choix s'offrait à lui :

    - Soit le gouvernement dévaluait le franc, faisant porter l'effort sur l'ensemble de la population - salariés et rentiers -

    - Soit il menait une politique de désinflation compétitive (dite: "du franc fort") au grand bénéfice de rentiers, faisant porter le coût de l'ajustement sur les seuls salariés.

    C'est cette deuxième option qui fut choisie au moment du tournant de la rigueur de 1983. Le gouvernement eurolibéral de gauche décidait de rester dans le cadre du Système Monétaire Européen (SME), d'imposer la modération salariale, de cibler un faible taux d'inflation, le tout au prix d'un chômage élevé. En 1984, la hausse du chômage s'accéléra encore.   

    Il fallu attendre 1987 pour voir enfin le taux de chômage se stabiliser, puis décroître légèrement jusqu'à 7,8% au premier trimestre 1991. Ce reflux n'a pas été suffisant pour empêcher la France de s'installer durablement dans le chômage de masse. Au cours des 22 années qui suivirent, le taux de chômage n'est descendu qu'une seule fois en dessous du niveau de 1991, pendant un an, au tournant de l'année 2007 / 2008, juste avant la crise de 2008, et avant de remonter à des plus hauts historiques.

     

    - Les données concernant le taux de chômage (BIT) et le nombre de chômeurs (BIT) sont disponibles ici : http://www.insee.fr/fr/indicateurs/ind14/20131205/sl_chomage.xls

    - Les données concernant le nombre de demandeurs d'emploi sont disponibles ici : http://www.lemonde.fr/emploi/article/2013/10/25/ayrault-convaincu-que-la-courbe-du-chomage-va-s-inverser-avant-noel_3502681_1698637.html

    - Pour l'année 2013, il s'agit des chiffres de DE catégorie A connus au 31 novembre et des chiffres de chômeurs (BIT) prévus au 31 novembre. Les chiffres définitifs seront connus le 6 mars 2014 à 07h30 (ici : http://www.insee.fr/fr/themes/indicateur.asp?id=14).

     

    2) L'élévation du chômage à des niveaux records (1992 - 1997)

    Suite à la crise du SME, la hausse du chômage a repris de plus belle. A nouveau, la France faisait le choix de ne pas dévaluer, de s'arrimer au Mark, pour ne pas condamner le projet  de monnaie unique, déjà sur les rails. En 1995, la qualification pour la monnaie unique obligeait le gouvernement eurolibéral de droite à mener un plan de rigueur qui, sur le plan politique, conduisit à la dissolution de l'assemblée nationale, et, sur le plan économique, produisait l'effet que l'on pouvait attendre : dans la foulée du plan de rigueur, tous les indicateurs de chômage ont atteint leur niveau record :

    - Taux de chômage (BIT) : 10,8% au cours de l'année 1997

    - Nombre de chômeurs (BIT) : 2 763 000 au deuxième trimestre

    - Nombre de Demandeurs d'Emploi catégorie A : 3 195 500 au 31 janvier 1997.

    (chiffres pour la France Métropolitaine)

     

    3) La décrue du chômage (1997 - 2002)

    A partir de 1997, l'économie française a profité de deux facteurs favorables :

    - L'Allemagne était entrée dans l'euro avec une monnaie largement surévaluée, dégradant fortement sa compétitivité.

    - Le dynamisme de l'économie américaine, portée par la nouvelle économie, a stimulé l'ensemble de l'économie mondiale.

    La faiblesse de la compétitivité allemande, conjuguée au faible niveau de l'euro par rapport au dollars a profité aux exportations françaises.

    Le miracle eut lieu : de 1997 à 2000, le taux de chômage baissait rapidement et s'établissait à moins de 8% jusqu'à fin 2002. Les circonstances économiques étaient exceptionnellement favorables pour le gouvernement eurolibéral de gauche. Mais les électeurs votèrent avec leurs pieds. Finalement, le parti eurolibéral de droite fut choisi malgré un score déplorable au premier tour de l'élection présidentielle.



    4) Le chômage vaincu : une illusion économique (2002 - 2007) 

    L'explosion de la bulle internet (septembre 2001) met fin à la période faste aux Etats-Unis et menace la croissance mondiale. En 2003, face à la remontée du chômage dans leur pays respectifs, Chirac et Schroeder s'unissent face à Bruxelles pour suspendre le pacte de stabilité et s'autoriser à laisser filer les déficits publics. Cette bouffée d'oxygène viendra soutenir des politiques diamétralement opposées :

    - La gauche allemande conduit entre 2002 et 2005 une politique de l'offre : La diminution drastique du coût du travail (réformes Hartz) permet de gagner en compétitivité sur les partenaires européens prisonniers de l'euro.

    - La droite française prépare l'élection de 2007 par une politique de la demande : les salaires augmentent, les agents résidents s'endettent (ménages, entreprises, Etat). Le taux de chômage plafonne à 9,1% en 2005, puis entame une nouvelle décrue.

    Les mêmes causes produisant les mêmes effets - cette fois-ci en sens inverse - , avec la crise de l'économie américaine et la montée en puissance de l'économie allemande, l'appréciation de l'euro face au dollar s'enclenche de façon vertigineuse. Entre 2002 et 2008, l'euro passe de 0,8 dollar à 1,60 dollar.

    Historique Euro - Dollar US

    Le résultat pour l'économie française est paradoxal. Au premier trimestre 2008, au moment où l'économie française est asphyxiée par un euro qui atteint son plus haut face au dollars, le taux de chômage baisse à 7,1%. Du jamais vu depuis 1983 ! Pour la première fois depuis 1991, le nombre de chômeurs passe même en dessous des 2 millions.

    Dans le même temps, la balance commerciale plonge du fait de la perte de compétitivité de l'économie française :

    La France se désindustrialise à vitesse grand V (perte de 500 000 emplois dans le secteur industriel entre 2002 et 2010), mais personne ne s'en soucie puisque le chômage ne cesse de reculer. Mieux, la France s'enrichit plus vite que l'Allemagne : le revenu par habitant a rattrapé celui de nos voisins teutons. Peu importe si le pays ne produit pas ce qu'il consomme et qu'il s'endette pour cela. C'est la magie de l'euro que d'avoir fait disparaître - pour un temps - "la contrainte extérieure".

     

    5) La marée noire du chômage (2008-2013)

    Tout de suite après le déclenchement de la crise de 2008, le chômage bondit à 9,6% fin 2009. La réaction des pouvoirs publics mondiaux, sous l'égide des Etats-Unis, permet dans un premier temps d'éviter le pire. Un peu partout, le chômage se stabilise. En France, il recule légèrement en 2010.

    Néanmoins, en zone euro, à partir des plans d'austérité menés en 2010, la crise se traduit par un retour en force de la "contrainte extérieure", laquelle appelle aussitôt "la contrainte budgétaire". L'ajustement est d'autant plus violent pour les pays concernés (Grèce, puis Irlande, puis Portugal, puis Espagne, Italie, France) que, sans monnaies nationales, le maniement des taux de change n'est plus possible. L'ajustement se fera au forceps, par les "dévaluations internes". La logique déflationniste est implacable : baisse des salaires, chômage de masse comme au pire des années 30, migrations économiques... avec comme perspective le risque de faillites privées et de banqueroutes publiques en chaîne.

    En France, le chômage enfonce les records historiques. Le nombre de Demandeurs d'Emploi (catégorie A) passe de 2 millions début 2008 à 3 millions mi-2012. Fin septembre 2013, le nombre de Demandeurs d'Emploi atteint le niveau record de 3 295 700. Pour la première fois, en cette fin d'année 2013, le nombre de chômeurs au sens du BIT dépasse lui aussi les 3 millions.

    Malheureusement, contrairement à 1997, il n'est pas à prévoir une baisse soudaine et rapide du chômage. En France la dévaluation interne ne fait que commencer. Au mieux, au cours des prochaines années, le chômage fluctuera à un niveau historiquement élevé, diminuant peut-être légèrement certaines années. Au pire, la déflation s'accélèrera au sein de la zone euro, et alors le cycle dépressionniste s'approfondira. Dans tous les cas, la crise sociale et politique ne manquera pas de s'aggraver.

    La question est : à quel moment la situation sera jugée intolérable, au point de pousser les pays membres à dissoudre - d'une façon ou d'une autre, la zone euro ?    

     

     

     


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  • L'euro est un désastre qui s'abat sur les peuples européens.

    Au début seuls les "outsiders", les gens extérieurs au système eurolibéral,  pouvaient se permettre de critiquer la monnaie unique. 

    Aujourd'hui, les critiques viennent de plus en plus de l'intérieur du système.   C'est ainsi que Jacques Attali préface un livre d'un jeune économiste polytechnicien qui porte un regard sans concession sur la monnaie unique. Ce dernier propose une confrontation avec l'Allemagne, et explique qu'une sortie de l'euro serait une bonne chose pour la France. (video ci-dessous)

    François Heisbourg, un des représentants de la classe dirigeante européenne, lui aussi, propose d'en finir avec l'euro. (video ci-dessous)

    Pour l'instant, il manque à ces deux "transfuges" un relai médiatique.

    Mais bientôt ce sera la débandade au sein de l'eurocratie. On ne trouvera plus personne pour défendre un système dont l'échec ne pourra qu'être constaté. 

    Le foirage magnifique des élites sur l'euro démontre à quel point est usurpée la légitimité dont elles jouissent au nom de leur prétendue compétence.

    Mais, la pseudo "vraie gauche" - les neuneux du PCF, les bobos du FDG, et l'internationale des gauchos libertaires d'ATTAC - sera passée à côté de cette occasion pourtant tant attendue de rafler la mise. Préféreront-ils défendre le mirage européen jusqu'au bout quitte à laisser au Front National le monopole de la représentation du "peuple du non" (les 80% des classes populaires qui ont voté "non" en 2005) ?

     

     

     

     


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  • Demandeurs d'emploi catégorie A :

    Janvier 2008 : 2 001 400

    Janvier 2009 : 2 280 800  (+ 279 400)

    Janvier 2010 : 2 660 800  (+ 380 000)

    Janvier 2011 : 2 695 800  (+ 35 000)

    Janvier 2012 : 2 862 800  (+ 167 000)

    Janvier 2013 : 3 169 300  (+ 306 500)

    Septembre 2013 : 3 295 700 (+126 400)

    Source : http://www.lemonde.fr/emploi/article/2013/10/25/ayrault-convaincu-que-la-courbe-du-chomage-va-s-inverser-avant-noel_3502681_1698637.html

     

     

     Hollande : la crise de la zone euro «est derrière nous» (Décembre 2012)

     

     

    Sarkozy : "Nous sommes sortis de la crise financière" (Mars 2012)

    La crise commentée en direct par Christine Lagarde

    La crise est finie !

     

     

    BEST OF CHRISTINE LAGARDE : 

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  • "Ce qu'on appelle l'affaire Leonarda a fait apparaître une nouvelle fois l'opposition qui existe depuis longtemps entre une gauche politique et sociale et un gauchisme sociétal qui s'est approprié le magistère de la morale. Ce dernier accentue la coupure de la gauche avec les couches populaires et mine sa crédibilité."

    "Malgré leurs critiques du libre-échange mondialisé, la gauche et l'extrême gauche n'ont pas réussi à reconquérir une partie de l'électorat populaire parce que leur conversion au modernisme est largement apparue comme un rejet ou l'abandon de la nation, de son héritage culturel et politique qui demeurent des éléments essentiels de l'existence collective d'un peuple et de la démocratie."

     

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  • "Ce double langage du PCF est répugnant qui, nationalement, fait de nombreuses déclarations contre l’austérité, et qui dans certaines villes comme Paris, Nantes, Toulouse s’allie avec ceux qui organisent l’austérité. Quelle politique politicienne ! Quel beau cadeau fait au Front national !"

    "Les communistes parisiens, pour quelques places, ont été littéralement achetés par le PS."

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  • "Les institutions de l’Europe sont une rêverie de technocrate (...) on s’enfonce dans un trou noir catastrophique"

    "L’Europe est devenue un accélérateur de la mondialisation".

    "L’idée d’un État-nation européen n’a plus de sens"

    "Pourquoi s’est-on engagé dans la négociation d’un accord de libre-échange transatlantique ? C’est une bombe à retardement qui transformera profondément la société européenne, toujours plus clivée, plus coupée en deux."

     

    Marcel Gauchet, professeur à l'EHESS, intellectuel respecté et écouté par nos élites.

     

    * * *

     

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