• "Grâce à l’UE et à l’euro, on peut parler d’une grande réussite dans la mise en œuvre du projet néolibéral. Pour l’instant…"

    "La fuite en avant européiste n’épargne pas une bonne partie de la gauche radicale. Selon elle, toute mesure que prendrait un gouvernement progressiste décidant unilatéralement de désobéir aux politiques néolibérales de l’UE aurait un caractère « nationaliste » et risquerait de faire le jeu de l’extrême droite."

    "Pour tous ceux qui estiment que la construction européenne doit être refondée sur des bases radicalement différentes de celles du traité de Lisbonne, cette rupture ne peut provenir que d’un gouvernement disposant d’un fort appui populaire national."

    Bernard Cassen, président d’honneur d’Attac

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  • "Si la gauche, la vraie, continue à ne pas vouloir comprendre cette exigence montante de souveraineté et d’indépendance nationales qui vient du fond du peuple, elle sera balayée (...)"

    "Le Front de gauche, pour l’instant, a refusé de s’élargir au courant de gauche qui, dans la suite logique du « non » de 2005, revendique la sortie de l’euro et de l’Union européenne pour redevenir libres. Et qui ajoute à la nécessité de formes de protectionnisme, le retour de l’État et des nationalisations. En un mot : la démondialisation. Le moment est donc venu pour ceux qui se reconnaissent dans ce courant de s’organiser. Et de rassembler les forces qui voudront s’engager sur cette ligne politique, articulée au Front de gauche et sans rupture avec lui. Mais à l’extérieur du Front de gauche, de manière libre et totalement autonome à son égard. Ce courant, pourquoi ne pas le nommer la gauche républicaine démondialisatrice et émancipatrice ?"

    Le M'PEP

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  • (L'auteur du site, bien que militant front de gauche, se désolidarise entièrement de la position du Parti de Gauche sur l'euro, laquelle repose sur des erreurs flagrantes d'analyse économique, et des conceptions politiques d'une naiveté affligeante. Nous pensons que la raison n'est pas tant l'incompétence des rédacteurs du texte, que le manque de courage intellectuel et politique devant la nécessaire rupture avec la monnaie unique et la version fédéraliste du projet européen).

     

    "Un gouvernement déterminé peut mener cette action subversive dans l’UE : il peut cesser d’appliquer l’intégralité du traité de Lisbonne, s’affranchir des règles européennes qui imposent aux politiques un carcan néolibéral, et cela sans s’imposer les difficultés supplémentaires qu’engendrerait une sortie de l’euro."

    "S’affranchir du carcan néolibéral de l’UE, sortir de l’application intégrale du traité de Lisbonne, sans sortir de l’UE, c’est démontrer que l’on peut préserver l’acquis de cinquante ans de construction européenne, en se débarrassant du poison néolibéral."

    Résolution du Parti de Gauche sur l'Euro

     

     

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  •  

    "Les baby-boomers font partie d'une génération qui s'est définie dans la lutte des classes d'âge en se rebellant contre ses aînés. (...) Aujourd'hui les papy-boomers, devenus patrons, actionnaires tous azimuts, propriétaires immobiliers, responsables politiques, refusent de payer leurs dettes ou de voir leurs actifs financiers baisser car ceux-ci garantissent leur train de vie.

    L'Europe fédérale ne peut pas proposer un modèle moins équitable que celui des Etats qui la composent. Elle ne survivra que si les jeunes y trouvent leur intérêt, et, pour cela, il faut accepter la déflation naturelle des patrimoines et donc tolérer que certains Etats fassent défaut sur leur dette souveraine. Autrement dit, admettre la faillite inexorable de certaines banques."

    Boris Pilichowski, analyste financier

     

     

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  • "Comment accepter ce coup d’Etat à froid qui, sans débat national et sans vote populaire, propose d’introduire une prétendue « règle d’or » européenne qui, dorénavant, s’imposerait au Parlement français."

    "Le pari d’une construction politique renforcée par le détour de l’unification monétaire a échoué. La réalité est inverse : fragile construction politique, incarnée par des personnages de plus en plus falots et transparents, l’Union européenne est à la merci d’une monnaie commune soumise à la volonté imprévisible et immaîtrisable des marchés."

    Le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union économique et monétaire, la contrainte budgétaire permanente qu’il impose comme la procédure choisie pour le ratifier, sont à l’opposé de cette démocratie vivante. C’est pourquoi il faut, en l’état, les refuser. Et espérer qu’un sursaut citoyen sauve cette démocratie de l’abandon où la laissent des politiques sans audace ni vision.


    Edwy Plenel

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  • Vendredi 3 aout 2012 :

     

    Une information très importante :

     

    LES TRAITES EUROPEENS VIENNENT D'ETRE VIOLES :

     

    Article 21

    Opérations avec les organismes publics

    21.1. Conformément à l'article 123 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, il est interdit à la BCE et aux banques centrales nationales d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.

     

    http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:C:2008:115:0001:01:FR:HTML

     

    OR LA BANQUE CENTRALE DE LA GRECE VIENT DE PRETER 6 MILLIARDS D'EUROS AU TRESOR PUBLIC GREC :

     

    La Grèce échappera au défaut de paiement en août, grâce à un prêt relais de 6 milliards d'euros accordé, à titre exceptionnel, par la banque centrale grecque. Mais le gouvernement grec n'aura droit à aucun répit estival.

     

    Pour éviter le scénario catastrophe en plein été, les responsables de la zone euro ont accepté une solution technique impliquant la banque centrale de Grèce, autorisée à faire une avance au Trésor grec de 6 milliards d'euros à court terme en août. Cette solution, autorisée exceptionnellement, permettra à Athènes d'assurer ses échéances en déchargeant la BCE de toute responsabilité. Car tout défaut de paiement grec viendra impacter le bilan de la banque centrale grecque et non celui de la BCE. 

     

    «Demander un délai de remboursement à la BCE aurait déclenché un psychodrame grec en plein été. Il fallait donc agir différemment et faire circuler les liquidités. C'est un soulagement, même s'il est minime», conclut Vassilis Daskalopoulos.

     

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/08/02/20002-20120802ARTFIG00564-le-plan-grec-pour-echapper-au-defaut-de-paiement-cet-ete.php

     

    La banque centrale de la Grèce va prêter 6 milliards d'euros au Trésor public grec.

     

    L'avantage de ce prêt : "tout défaut de paiement grec viendra impacter le bilan de la banque centrale grecque et non celui de la BCE."

     

    C'est ça, l'avenir : une banque centrale nationale prête de l'argent au Trésor public national.

     

    C'est ça, l'avenir.

     

    Contraints et forcés, nous y viendrons.


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  • Les deux méthodes, Jean Jaurès et Jules Guesde. Extrait

     La lutte de classes a commencé le jour où, à l'expérience des journées de Juin, le prolétariat a appris que c'était seulement dans sa force à lui, dans son organisation, qu'il portait l'espérance du salut.

    “Qu'aucun patron ne vote pour moi, qu'aucun capitaliste ne vote pour moi ; je ne veux ni ne puis représenter les deux classes en lutte je ne veux et ne puis être que l'homme de l'une contre l'autre. ”  Voilà le mandat que je vous demandais, que vous m'aviez donné, et que j'ai rempli.

     Laissez-moi me féliciter de n'avoir pas entendu la sonnerie de retraite qu'on faisait entendre à nos oreilles ; d'avoir mis la marque du prolétariat socialiste, la marque de la Révolution sur la découverte d'un des plus grands crimes que la caste militaire ait commis contre l'humanité.

    Ce que nous voyions, en effet, dans l'affaire Dreyfus, c'était les hontes étalées qui atteignaient et ruinaient le régime lui-même. Il y avait là une arme nouvelle et puissante, dont on pouvait et dont on devait frapper toute la bourgeoisie, au lieu de mobiliser et d'immobiliser le prolétariat derrière une fraction bourgeoise contre l'autre...

    Je vous dis, sans pouvoir vous donner maintenant toutes mes raisons, que de même l'heure viendra où le parti socialiste unifié, organisé, donnera l'ordre à l'un des siens ou à plusieurs des siens, d'aller s'asseoir dans les gouvernements de la bourgeoisie pour contrôler le mécanisme de la société bourgeoise, pour résister le plus possible aux entraînements des réactions, pour collaborer le plus possible aux œuvres de réforme. 

    Ce n'est pas la conquête des pouvoirs publics par le socialisme, c'est la conquête d'un socialiste et de ses suivants par les pouvoirs publics de la bourgeoisie. (...) Nous ne sommes pas pour le négoce : la lutte de classe interdit le commerce de classe ; nous ne voulons pas de ce commerce-là

    Oui, à mesure que grandit le pouvoir du Parti socialiste, grandit sa responsabilité. Mais de cette responsabilité, nous n'avons pas peur, le Parti socialiste n'en a pas peur ; il a confiance dans la classe ouvrière, à une condition, c'est qu'elle soit organisée, c'est qu'elle soit unifiée ; c'est qu'en face de tous les autres partis anarchiques et discordants, elle ne forme qu'un parti, comme elle ne forme qu'une classe.

    La Révolution qui vous incombe n'est possible que dans la mesure où vous resterez vous-mêmes, classe contre classe, ne connaissant pas et ne voulant pas connaître les divisions qui peuvent exister dans le monde capitaliste.

    Jean Jaurès

    Jules Guesde


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  • Le premier ministre portugais conseille aux jeunes de partir, Le Figaro - Juillet 2012. Extrait.


    "La crise au Portugal s'accentue à tel point que le premier ministre, Pedro Passos Coelho, en est venu à appeler ses compatriotes à émigrer! Ils devraient «faire preuve de plus d'effort», «laisser leur zone de confort» en cherchant du travail ailleurs, a-t-il déclaré. (...)

    L'an dernier, plus 120.000 Portugais auraient choisi le chemin de l'émigration, notamment vers les ex-colonies à la croissance dopée par les hydrocarbures. Dans ce pays de la Vieille Europe de 10 millions d'habitants, plus d'un jeune sur trois est au chômage."




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  • "Si on ne convainc pas l’Allemagne de changer les règles de l’euro, nous serons inévitablement conduits à reprendre notre liberté monétaire"

    "Plutôt que d'assister passivement à l'effondrement de l'euro et aux catastrophes économiques et sociales qui s'ensuivraient, je propose d'étudier de manière concertée un plan B et d'organiser la mutation de l'euro en monnaie commune réservée aux transactions extérieures."


     

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