• Le populisme des élites est de loin ce qu'il y a de plus inquiétant dans la période actuelle. Editorial édifiant et délirant de Christophe Barbier, de l'Express qui réclame "une tutelle" pour la grèce de la part de l'Allemagne et la France.

    De son côté, Erik Izraelewicz journaliste pseudo économique au Monde, laisser éclater sa rage contre les Grecs, par lesquels le péril est arrivé. Maudits Grecs : "Il n'est pas admissible qu'un petit pays, par son refus des règles du jeu, puisse continuer à mettre en danger l'ensemble du continent. En novembre dernier, Georges Papandréou, alors premier ministre, plaidait en faveur d'un référendum. Les législatives du 17 juin en font office. Aux Grecs de choisir. En espérant qu'ils feront le bon choix. Sinon, l'Europe devra en tirer les conséquences. Sans état d'âme."

    Finalement, ce sont les banquiers centraux qui expriment le mieux leur haine de la démocratie. Jean-Claude Trichet, ancien président de la BCE, propose d'abolir temporairement la démocratie lorsque cela est nécessaire, et la remplacer par une technocratie éclairée, qu'il appelle "fédéralisme d'exception" tandis que son remplaçant à la tête de la BCE, Mario Draghi, du haut de son irresponsabilité démocratique, annonce : "la fin du modèle social européen" (voir ci dessous). 

    C'est l'heure de la revanche sociale pour les élites néolibérales qui voient dans la crise l'opportunité d'abolir enfin nos démocraties sociales issues du compromis social de l'après guerre. Pour cela elles sont prêtes à tout.

     

     

     

     

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  • Comme le dit l'économiste allemand Wolfgang Münchau : selon ses compatriotes, "l’économie est un match de football, et c’est l’Allemagne qui gagne". 25 ans après la création du marché commun, 10 ans après l'instauration de la monnaie unique, face à notre envahissant voisin ultra-compétitif, les entreprises françaises ne peuvent plus rivaliser. Notre secteur productif est K.O. Fin du match.

    Dur, dur pour François Hollande d'arriver au pouvoir dans cette situation. Heureusement, il peut compter sur ses fidèles compagnons, Jean-Marc Ayrault en tête, qui tous se creusent grave les méninges pour tirer le pays - et la gauche - de ce mauvais pas. Et vous savez quoi ?! Nous étions au dernier brainstorming du gouvernement. Récit.

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  • "(...) Si d’aventure le taux de chômage est jugé trop élevé, ces mêmes pouvoirs publics ne doivent s’en prendre qu’aux dysfonctionnements des marchés de biens et du travail et décider d’introduire des réformes structurelles parfaitement répertoriées puisqu’elles consistent à libéraliser ces marchés. (...) L’Europe a constitué un champ d’expérimentation privilégié de cette théorie (...)

    Quand des réformes structurelles tendant à introduire plus de flexibilité affaiblissent la demande interne, le relai de celle-ci pourra être pris par une demande externe stimulée par les baisses de prix. Le taux de chômage peut alors baisser. Mais il est, de fait, exporté vers des pays qui, éventuellement, n’ont pas procédé aux mêmes réformes et dont le chômage ne peut qu’excéder le niveau réputé naturel. Le chacun pour soi commence à l’emporter sur la solidarité. L’Europe est en train de vivre ce scénario."


    "[A propos de l'acte Unique de 1986] Une guerre économique était, en quelque sorte, organisée alors que les fondateurs comme ceux qui leur sont  venus ensuite voulaient mettre un terme définitif aux conflits armés. (...)

    N'est-il pas remarquable de constater que les conditions imposées aux Etats qui demanderont l'intervention du Fonds de Stabilisation et de la BCE sont, à s'y méprendre, assimilables aux programmes d'ajustement imposés par le FMI aux pays en développement jusqu'au début des années 2000, et aujourd'hui justement décrédibilisés ?"



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  • Partie 1 : "le tournant de la rigueur n'a pas trainé" ; Partie 2 : "La stratégie de l'orthodoxie économique : quelle rationalité ?" . Voici donc la troisième partie :

     

    Hormis les épisodes des guerres mondiales, jamais au cours du 20ème siècle, un gouvernement français arrivant au pouvoir n'eu à gérer une situation aussi compliquée, pas même au cours de la crise des années 30 qui frappa moins durement la France que ses partenaires commerciaux (Entre la France exportatrice et l'Allemagne grêvée de dettes, les rôles étaient inversées par rapport à aujourd'hui).

    A droite comme à gauche, il est tentant, en référence à Churchill, d'en appeler à la responsabilité du peuple de France, à son courage devant les nécessaires sacrifices qui sont devant nous, afin de permettre aux pays de relever l'immense défi du redressement national. Toutefois, outre que la situation n'égale en rien l'intensité dramatique de la bataille d'angleterre, elle n'est pas non plus si claire qu'elle l'était pour nos amis anglais, auxquels il ne pouvait échapper que leurs soucis avaient pour origine bien identifiée, un petit homme à la moustache dénommé Adolphe Hitler. Aucun anglais n'a douté un instant que le sacrifice des soldats tombés au combat ne fussent nécessaire pour repousser l'impérialisme germanique, autant on ne sera pas convaincu de la nécessité du million supplémentaire de travailleurs sans emplois - ou plus - généré par la politique d'austérité mise en place par le gouvernement socialiste.

    C'est que l'économie est ce domaine où des recettes foireuses peuvent mener à des résultats absurdes.

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  • Attention grosse bêtise de Christian Chavagneux (Alternatives Economiques), sur son blog :

    "La BCE n’intervient pas pour sauver les créanciers privés, qui étaient grassement rémunérés et le seront moins, mais pour sauver les débiteurs publics qui seront moins obligés de recourir à une austérité extravagante pour calmer les marchés. Si l’austérité dure moins longtemps, les déficits et la dette aussi, ce qui réduit les titres publics émis plus vite que sans l’intervention. C’est l’Etat concerné qui en profite et sa population."

     

    Or en réalité, grâce à cette action les mesures d'austérité vont pouvoir malheureusement continuer encore un peu plus longtemps.

    Comme le disent les keynésiens de l'OFCE :"Sauver l’euro ne servira à rien si on ne sauve pas d’abord l’Union européenne des conséquences sociales désastreuses de l’aveuglement budgétaire."

     Ou encore Patrick Artus : "Le pire est évité, mais on ne fait rien pour sortir de la crise des économies réelles"

    Olivier Berruyer : "La BCE, donc le contribuable, va porter le risque de défaut désormais, pour les beaux yeux des marchés."

     Jacques Sapir : "Ces mesures ne peuvent en effet cacher la victoire des thèses les plus dures de la Bundesbank"

    La Tribune : "L’effet des mesures de la BCE [seront] nettement déflationniste, elles [contribueront] à plonger l’économie dans une spirale récessive"




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  • Partie 1 :  "le tournant de la rigueur n'a pas trainé"

    Partie 2 : La stratégie de d'othodoxie économique : quelle rationalité ? (texte ci dessous)

    Partie 3 : Le choix de Hollande


    "L'économie française stagne, mais est sous la menace d'une récession à l'italienne. Et la stratégie du nouveau président est lourdement responsable de cette situation." Cette phrase pourrait avoir été prononcée par le leader du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui voit là une occasion de se démarquer nettement de la gauche au pouvoir. Mais, signe d'une situation pour le moins confuse, cette dénonciation de la politique de rigueur annoncée par François Hollande est le fait du journal financier La Tribune. Le magazine Alternatives économiques, fervent soutien du Parti Socialiste, sous la plume de son rédacteur en chef, Guillaume Duval, pourtant anti-mélenchoniste particulièrement borné, exprime la crainte de l'effet délétère des mesures d'austérité socialiste : "en s’accrochant coûte que coûte à respecter l’objectif des 3 % de déficit public dès 2013, malgré la récession dans la zone euro, on n’en prend pas le chemin mais plutôt celui d’ajouter au bas mot un demi-million de chômeurs supplémentaires aux 2,8 millions recensés au deuxième trimestre 2012…". Plus surprenant encore, dans une tribune titrée "les risques de l'austérité" le magazine Challenge s'associe aux scepticisme ambiant concernant l'efficacité des mesures conduites partout en Europe.

    Il faut dire, qu'après deux ans de cette politique, le bilan n'est pas glorieux. Il est même désastreux si on l'évalue au taux de chômage et au niveau de dettes atteints dans les pays "sous programme". Comme le relate ainsi le magazine Challenge, au sein de la communauté des économistes, par delà les clivages, nombreux sont ceux qui annoncent - certes, après l'avoir constaté - l'échec de l'austérité : "Des économistes qui ne sont pas non plus des partisans de la relance à tout crin, comme Pisani-Ferry à Bruxelles, Charles Wyplosz à Genève ou même le très libéral Jean-Marc Daniel (Institut de l’entreprise) se retrouvent sur le même thème : 3% d’objectif en période de récession, c’est idiot". Sur la même ligne, citons aussi les traditionnels keynésiens : Stiglitz, Krugman, Daniel Cohen, les économistes de l'OFCE...

    Pourtant, c'est bien dans cette voie que le président semble vouloir engager son pays. Il s'en était d'ailleurs expliqué une première fois au moment de la primaire socialiste qui l'avait vu s'affronter à Martine Aubry. La volonté affichée de réduire les déficits publics pour atteindre l’équilibre en 2017 a été le point de clivage essentiel avec sa concurrente. Face à la crise, la réponse de Martine Aubry, s’inscrivant dans la tradition keynésienne, était de maintenir une politique budgétaire expansionniste afin de ne pas casser la fragile reprise économique post-crise. Au contraire, François Hollande adoptait une posture peu habituelle à gauche, du moins avant une campagne électorale, du gestionnaire responsable en pleine crise des finances publiques.

    Et de fait le débat fait rage entre au sein même des économistes "mainstream". Dans la situation périlleuse dans laquelle se trouve l'économie française, quelle est la priorité ? Améliorer la compétitivité du pays et réduire les déficits, ou bien éviter à tout prix la rigueur afin d'éviter de suivre la voie sans fin italienne d'une spirale récessionniste ? Malheureusement, aucune solution n'est satisfaisante : dans le premier cas, le choix est celui d'une forte poussée du chômage, dans le second, la dégradation des comptes budgétaire et du commerce extérieur met la France en position de faiblesse vis à vis des marchés et de nos partenaires européens. Il faut reconnaître à François Hollande d'avoir défendue la position la plus cohérente : Si la France ne peut pas se soustraire à un nécessaire redressement économique et financier par une politique de l'offre, alors, c'est au niveau européen de prendre en charge la politique de la demande, par une relance budgétaire et salariale massive dans les pays excédentaires du point de vue de leur balance courante, à commencer par l'Allemagne. "L'Allemagne devra prendre sa part de l'ajustement" avait expliqué le candidat à la candidature socialiste sur le plateau de France 2.

    Les illusions rooseveltiennes du nouveau président français durèrent quelques heures, le temps de traverser le Rhin pour rencontrer la chancelière qui l'attendait de pied ferme. La relance de la croissance européenne n'aura pas lieu. D'une part le pacte budgétaire sera signé en l'état - le faux pacte de croissance étant destiné à sauver non pas l'europe mais la face de notre hérault national. D'autre part, l'intervention de la BCE récente et les éventuels plans de sauvetages via le MES n'ont d'autres objectifs que d'éviter le défaut désordonné des Etats surdendettés, le temps gagné étant mis à profit pour sabrer dans les dépenses publiques et libéraliser le marché du travail.

    Défait sans avoir combattu, quelles possibilités restent-t-il à François Hollande ?

    Sur la scène intérieure, il lui faut éviter à tout prix que ne se produise le scenario du pire : que la panique financière ne s'étende à la France à la suite de mauvais chiffres concernant les déficits et la dette forçant le gouvernement à mener une purge budgétaire sous la pression des marchés, ou pire encore, sous la pression de Berlin dans le cadre d'un plan de sauvetage. Et même si les économistes "Hollandais", à l'image de Philippe Aghion dans une tribune récente, mettent en garde le président contre une réduction trop rapide des déficits, les marchés financiers ne sont pas réputés aussi pondérés dans leur jugement que ce professeur d'économie à Harvard.

    Par son impuissance sur la scène européenne, le président français se condamne, comme son prédecesseur, à attendre que la propagation de la dépression économique fasse bouger les lignes en Europe. Trois ans après le déclenchement de la crise de l'euro, celle-ci suit son cours sans que nos dirigeants ne soient en mesure de lui opposer de volontarisme politique. Les prochains épisodes sont donc tous tracés : énièmes plans de sauvetages de la dernière chance pour le Grèce, l'Irlande, le Portugal, l'Espagne et l'Italie, sur fond d'augmentation généralisée du chômage, jusqu'à la sortie effective de chacun de ces pays de la zone euro. Pour l'instant, si tout à été fait pour retarder les échéances, aucune décision n'a été prise qui pourraient éviter l'approfondissement de la crise et le délitement progressif de la zone euro. Le mot de la fin pour l'économiste Daniel Cohen : "5 ans après le début de la crise économique, celle-ci ne fait pourtant que commencer".

     

    Revue de presse ci-dessous :

    - Chômage : le (triste) record de Nicolas Sarkozy, Guillaume Duval

    - Du social mais pas de sortie de crise, OFCE

     - Danke schön, Herr Hollande !, La Tribune

    - France : fluctuat et - non etiam - mergitur, La tribune

    - Les risques de l'austérité, Challenges

    - Patrick Artus

    - Les objectifs budgétaires doivent aussi tenir compte de la conjoncture - Philippe Aghion

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  • Pour ceux qui ne le savent pas, après ses 2% de la campagne présidentielle de 2007, José Bové ne s'en est pas retourné élever ses brebis dans son Larzac chéri. Non, il a plutôt préféré devenir euro-député pour porter haut et fort la parole du des français, ce peuple qui avait osé défier les élités européennes en votant non au référendum sur le TCE.

    Et maintenant, son meilleur copain, c'est Cohn-Bendit explique Pascal Durand, le patron d’Europe Ecologie - Les Verts (EE-LV) : "José de son côté, par ses discussions avec Dany a compris ce fonctionnement par étapes.» Plus question donc de s'opposer à l'avancée de la construction européenne. Il appelle à voter oui au pacte budgétaire : "L’abstention, c’est pour les faux-culs. Même si ce traité n’est pas la panacée, ne pas vouloir faire ce petit pas qui mène vers une mutualisation des dettes publiques, ce n’est pas bon.»

    Dans ta gueule la France du non !

    C'est ce qui arrive lorsqu'un faible d'esprit et de conviction débarque de sa province nationale dans le grand monde européen : impressionné par le beau monde, flatté de lui appartenir, il fut retourné comme une crêpe, d'autant plus que le niveau européen, si distant, permet à nos représentants de s'échapper de la pression amicale des peuples nationaux.

    Il ne faut pas trop en vouloir à ce tout frais converti à l'européisme, il n'est que le syndrôme d'un mal plus général : la capture du pouvoir par les élites européennes émancipées des peuples nationaux.

     

     

     

     


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  • Attac ne semble toujours ne pas avoir compris, après 30 ans de mondialisation et 20 ans de monnaie unique (depuis maastricht) qu'aucune avancée sociale n'étaient possible hors du cadre de l'Etat nation, le rapport de force au niveau supérieur étant trop défavorable aux classes populaires. Il est triste de voir la gauche défendre l'euro, qui est une absurdité économique et une dramatique erreur politique. 

     

    "Sortir de la situation actuelle suppose d'abord d'annuler au moins partiellement les dettes publiques en Europe, un audit citoyen de la dette publique devant déterminer la fraction de la dette à annuler et les acteurs concernés par cette annulation."

    "Plutôt que de décider a priori de sortir de l’euro pour revenir à la drachme, la peseta ou le franc, ils seront bien inspirés de prendre des mesures unilatérales pour montrer aux peuples européens qu’une autre Europe est possible. Audit public puis défaut partiel sur la dette, contrôle et taxation des capitaux, reprise en main du système bancaire par la société : gouvernements progressistes et mouvements sociaux européens devront engager un bras de fer avec la BCE, les grands patrons européens et leurs représentants politiques. Pour une refondation démocratique de l’Union et de l’euro, seule manière de leur redonner une légitimité et un avenir."

    ATTAC

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  • Gérard Duménil et Diminique Levy sont à ma connaissance les plus brillants représentants des économistes français appartenant d'une façon ou d'une autre à la nébuleuse marxiste. Peu connus en France, leurs ouvrages paraissent aux Etats-Unis et ne sont pas toujours traduits. Je les classe dans la posture D car leur définition restrictive (et pertinente) du "capitalisme" font qu'ils font du dépassement de ce régime daté une possibilité pratique forte sans pour autant qu'ils n'identifient cette éventuelle avancée comme une fin de l'histoire ou l'évènement d'une société sans classe.


    "Le néolibéralisme est en crise, et il ne s'en remettra pas. (...) Le néolibéralisme est une phase du capitalisme, où il est entré à la transition des années 1970 et 1980. C'est un fait politique, dans lequel toute l'économie a été entraînée, dont l'objectif était d'accroître les revenus des classes supérieures. On peut même parler d'une « restauration », dans la mesure où les revenus de ces classes avaient été contenus au cours des premières décennies de l'après-guerre. A l'aune de cet objectif, le néolibéralisme a été un formidable succès, dans la mesure où les hauts revenus se sont énormément accrus. (...) Comme toute période de perturbation majeure, la crise actuelle crée des opportunités mais elle ne détermine, évidemment, pas les issues. L'exemple de l'entre-deux-guerres est particulièrement riche d'enseignements à ce propos. Les luttes de classes, très intenses, de ces décennies ont abouti au New Deal, au Front populaire, au nazisme…"


    "Au-delà du néolibéralisme : Trois voies alternatives :" "La troisième hégémonie financière, post-néolibérale" et "le néomanagérialisme (...) Une caractéristique commune de ces deux ordres sociaux dans les pays du centre serait l'accentuation de l'exploitation des classes populaires. Cette intensification revêtirait la forme de la diminution des pouvoirs d'achat des classes populaires, à laquelle on pourrait associer la réduction des protections sociales en matière d'emploi, de santé, de retraites et d'éducation. Dans le cas de la troisième hégémonie financière, l'objectif serait une forme de tiersmondisation des pays du centre où coexisteraient des classes supérieures richissimes et des classes populaires hyperexploitées – la reproduction sur le territoire national des processus d'exploitation au plan mondial. (...)

    Ainsi, même si l'état des luttes de classe en cette fin d'année 2011 n'incite pas à l'optimisme, on ne peut écarter l'option d'un troisième ordre social, un social-managérialisme, marquant une rupture plus radicale encore dans les hiérarchies et compromis de classe, car le compromis social y basculerait à gauche.(...)

    Bien que les rapports de classe soient maintenus, cette pression populaire viserait à leur atténuation, et au tout premier chef, à la répression des classes capitalistes, voire à leur élimination progressive, une tâche que l'ordre social de l'après-guerre n'a pas su mener à bien."

     

    La crise du néolibéralisme. Gérard Duménil et Dominique Lévy

     

    Ci dessous à lire 3 textes parus dans Actuel Marx : 

    - deux textes qui se suivent sur l'après néolibéralisme (partie 1 et partie 2)

    - une interview de 2009

     


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  • Plus que l’Euro, c’est le principe d’une coordination des politiques monétaires qu’il faut sauver. Si des dévaluations sont inévitables, il faut les accepter mais faire en sorte qu’elles ne sortent pas d’un cadre pré-établi. (Septembre 2011)

    Il faut donc s'attendre à une montée du chômage de 3 % à 4 % au minimum sur un horizon de douze mois. Dans ces conditions, parler de "redressement productif" pour la France est une sinistre fumisterie. (Septembre 2012)

    Jacques Sapir

     

    Intervention  du 4 septembre sur France Culture


    Les Enjeux internationaux - Union européenne. Gestion et sortie de crise : les scénarios possibles

     

     

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